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Le plan d'action du gouvernement axé sur la redynamisation du secteur économique Il sera présenté et débattu à la Chambre basse du Parlement mardi prochain
Il se décline en six chapitres. Il, c'est le plan d'action du gouvernement, dont La Tribune a obtenu une copie. Il n'apporte pas grand-chose de nouveau par rapport à celui du précédent exécutif. Ce qui est dans la logique des choses, dès lors qu'il s'agit de la poursuite du programme quinquennal du chef de l'Etat. Mais avec quand même quelques correctifs en matière de prise en charge des problèmes des citoyens, d'autant que la grogne sociale s'exacerbe de jour en jour devant le mépris notamment des autorités locales. «Les efforts du gouvernement seront orientés vers la poursuite de la concrétisation des objectifs assignés à chaque secteur dans le domaine de la compétence qui est le sien et d'améliorer sensiblement le service public de manière générale», lit-on en introduction du plan d'action. A propos justement de la réhabilitation du service public, l'équipe d'Abdelmalek Sellal prévoit de privilégier le dialogue en toutes circonstances. Il s'agit pour le gouvernement, outre la mise à disposition des citoyens d'un service public de qualité et la prise en charge des besoins des citoyens liés à la demande de logements sous ses différentes formules, de moraliser la vie publique et de travailler au «renforcement des libertés individuelles des citoyens et le renforcement de la lutte contre la criminalité et les phénomènes connexes». Le plan d'action prévoit la révision des lois relatives au commerce et au Code civil. Longtemps décriée, la relation entre le Parlement et le gouvernement connaîtra une évolution selon le document. L'exécutif s'engage à améliorer et à renforcer sa collaboration avec le pouvoir législatif en accordant une attention «particulière aux questions écrites et orales et veillera à la célérité de leur traitement et des réponses à leur consacrer». Concernant l'administration publique, sa modernisation sera poursuivie dans le but d'asseoir de nouvelles relations avec les citoyens à travers : le droit à la sécurité pour les citoyens, le droit des citoyens à l'information, l'amélioration et la simplification des procédures administratives, un meilleur contrôle des citoyens sur les affaires publiques locales. Les réformes politiques engagées il y a une année seront poursuivies. Mais le document ne donne pas plus de précisions. L'administration électronique, qui devait être lancée pour être opérationnelle l'année prochaine et qui n'a pas encore vu le jour, sera redynamisée selon le document. Le programme Ousratic sera relancé et le gouvernement mettra en place un programme annuel de formation de 500 000 citoyens par an à travers la création de centres d'alphabétisation numérique. En matière économique, le gouvernement Sellal prévoit la révision «de textes règlementaires relatifs au droit budgétaire». Des mesures pour redynamiser l'investissement productif seront prises et des facilitations seront accordées pour ce faire. A l'image de l'exonération des actes de concession des droits d'enregistrement, de la taxe de publicité foncière. La gouvernance des banques, la lutte contre le blanchiment d'argent et ses corollaires sont également prévus. Rappelons que M. Abdelmalek Sellal s'exercera, mardi prochain, à expliquer et à tenter de convaincre les députés. Les élus le débattront pendant près d'une semaine avant que le Premier ministre ne revienne, le 2 octobre, pour leur répondre et assister au vote. Nous reviendrons plus en détail sur ce plan d'action dans nos prochaines éditions. F. A.