Photo : Riad Par Mohamed Touileb Quelques jours après la fin du mandat olympique, M.Tahmi a appelé les différentes instances sportives, nationales à présenter leurs bilans pour ce qui est de la participation algérienne à l'évènement planétaire. Dans le sillage, l'ancien président de la Fédération algérienne de Handball (FAHB) a signalé aux présents que, désormais,«les budgets ne seront alloués qu'après la signature de la convention liant la fédération au MJS». Le ministre a condamné l'attitude irresponsable de certains présidents de fédérations à l'instar de celle du handball qui a eu du mal à gérer cette crise qui a vu trois clubs de l'élite, et non des moindres, boycotter le championnat national. «Revenir au cadre réglementaire et prendre des décisions rapides mais pas hâtives s'impose comme solution simple et efficace pour tous les problèmes» selon M. Tahmi qui déplore que la décision du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) qui a eu son mot à dire sur cette affaire en acquittant les clubs, n'a pas été respectée par la FAHB. M. Tahmi a, à cet effet, sommé les concernés de respecter et appliquer les décisions du Tribunal Arbitral Sportif qui a examiné pas moins de 300 affaires depuis janvier et dont deux seulement ont posé problème». Pour ce qui est du football et, en tête, le «dossier du professionnalisme», il jugera que le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, a bien mis la plateforme de la professionnalisation toute en affirmant qu'après 3 années il était utile de faire une halte et une analyse pour savoir où on en est. Pour ce qui le concerne, M.Raouraoua est intervenu pour clarifier certains points, en prévenant à ce propos qu' «à partir de 2013 aucun club ne pourra participer aux tournois continentaux et internationaux s'il n'a pas de licence professionnel» avant d'ajouter que «pour asseoir les bases du professionnalisme, il faut une période de 4 à 5 ans. On est à l'aube de la 3e année et les choses avancent». Concernant l'éventuel boycott des championnats des ligues 1 et 2 agité par certains clubs, le président de l'instance suprême du football algérien a assuré qu'il a eu une réunion fructueuse avec les présidents non sans qualifier certaines revendications de légitimes. Dans la foulée, le nouveau membre du gouvernement est revenu sur l'imminente reprise du MC Alger par la Sonarach : «si un sponsor peut faire parvenir un club à un haut niveau, le ministère ne pourra qu'applaudir.» D'autres problèmes font entrave comme le manque criant d'infrastructures, en citant l'exemple de la fédération de natation qui assiste, impuissante, à la fermeture des sites nautiques qui dure parfois jusqu'à 5 ou 6 mois et handicape lourdement les nageurs : «il est inadmissible que les infrastructures soient fermées plus de 15 jours» a t-il condamné avant de poursuivre : «que les gens partent en congé d'accord mais les sites ne doivent pas être fermés». En outre, M. Tahmi a souligné que l'Etat est là pour accompagner le mouvement sportif, algérien et non pour s'ingérer dans les affaires des fédérations qui se doivent régler leurs problème internes à huis-clos tout en rappelant que les subventions de l'Etat doivent être bien exploitées avec des programmes d'action qui permettent de bien suivre la trace de l'argent. Pour clore, M. Tahmi a espéré que l'année sportive soit «pleine de travail de fond afin de réussir dans notre mission d'aller de l'avant.»