La JSK a tenu, mercredi, à la maison de la culture de Tizi Ouzou, son assemblée générale ordinaire, consacrée à la présentation de ses bilans, moral et financier, et à la mise en place d'une commission chargée de la préparation de l'assemblée générale élective, prévue dans 15 jours. Cette AGO, qui a regroupé 80 membres sur les 96 la composant, a eu lieu en présence du président du club, Moh Cherif Hannachi, d'anciens joueurs, de membres fondateurs de la JSK et de supporters. Elle intervient à l'approche de la date d'expiration du mandat olympique du président en titre et de son bureau. La commission mise sur pied en la circonstance se compose de 5 membres, à savoir Khames Hadj Mohamed (ancien président de la JSK), Rafai Mustapha (ancien joueur), Abbes Abdelkader (dirigeant), Benslama Ali (membre fondateur), et Zeghdoud Khelil (dirigeant et ancien joueur). En plus du recueil de candidatures pour l'élection du président et du bureau de la JSK, cette commission a été également mandatée (à la demande insistante de Hannachi) par les membres de l'assemblée de «mener des pourparlers avec les membres du groupe Haddad, notamment son président, homme d'affaires pressenti pour reprendre le club, afin d'examiner avec lui le plan d'action qu'il compte mettre en œuvre pour prétendre présider aux destinées de la JSK», a indiqué le président en titre du club. Cette perspective (candidature d'Ali Haddad à la tête du club) a suscité des positions différentes parmi les membres de l'assemblée. D'aucuns n'ont pas hésité à la rejeter systématiquement en demandant à Hannachi de rempiler pour un cinquième mandat, en s'appuyant sur «l'expérience de l'homme». Une autre tendance médiane s'est exprimée en faveur de la candidature de ce repreneur, mais en l'assortissant d'une «période transitoire pour permettre au prétendant de se familiariser avec les arcanes de la gestion du monde mystérieux du football». Les auteurs de cette «idée» ont suggéré à Hannachi de «rester en place le temps qu'il faudra pour transmettre son expérience à son successeur». Prônant la «politique du pas à pas», ils ont suggéré d'«intégrer, dans un premier temps, Haddad dans le staff directionnel en qualité de sponsor, avant de lui confier les destinées d'un club», estimant que «l'argent est une condition nécessaire pour la vie d'un club, mais pas suffisante pour sa professionnalisation et le maintien de son prestige». «Nous finirons bien par trouver une solution pour garantir la stabilité du club», a affirmé le boss kabyle, tout en réitérant sa «disponibilité à rester aux côtés d'une équipe que j'ai servi pendant 45 ans, dont 16 en qualité de président». Il s'est dit, par ailleurs, «favorable à cette candidature, mais le mot final revient à l'assemblée générale élective». «Je n'ai jamais dit que je quitterais la JSK. J'ai seulement dit que je déroulerai le tapis pour mon successeur», a-t-il souligné à l'adresse de la presse qui l'interrogeait sur son «départ» du club. Auparavant, il a été procédé à l'examen des bilans moral et financier du club pour la saison sportive 2007-2008, qui ont été adoptés par la majorité des membres présents à l'AGO. Il ressort du rapport présenté par le secrétaire général du club, Saïd Boukhari, que les dépenses du club, pour l'exercice considéré, s'élèvent à plus de plus de 230 millions de DA, dont 118,5 millions de DA de primes de signature, 20,5 millions de DA de primes de match et 10,8 millions de dépenses pour les billets d'avion, pour ne citer que les comptes les plus budgétivores. Pour ce qui est des recettes, elles ont été estimées à plus de 229 millions de DA, dont 117 millions proviennent de sponsors et de bienfaiteurs, alors que les subventions publiques se chiffrent à 2 millions de DA, selon l'état présenté en la circonstance. A propos des dépenses du club, Mohand Cherif Hannachi a indiqué que son club a engagé durant l'exercice indiquée plus de 30 millions de DA, au titre des dépenses nécessitées par les déplacements à travers l'Afrique pour le compte des compétitions de la Ligue des champions et de la Coupe de la CAF.