Afin de régler les derniers points techniques avant la finalisation du dossier de l'usine Renault, une délégation mixte composée d'experts français et de représentants du ministère de l'Industrie et de la Promotion de l'investissement, a inspecté le site retenu dans la zone d'activités d'Oued Tlelat (à l'ouest d'Oran) où sera implantée la future usine du constructeur automobile français Renault. C'est ce qu'a déclaré, avant-hier mardi, le wali d'Oran, M. Abdelmalek Boudiaf, en marge d'un breefing tenu au siège de la wilaya. Dans une déclaration à l'APS, le chef de l'exécutif de wilaya a rappelé qu'une assiette de 150 hectares a été affectée pour la matérialisation de cet important projet d'investissement qui sera réalisé en joint-venture. «Nous avons mis localement sur pied une commission, que je préside personnellement, et qui travaille d'arrache-pied pour faire aboutir ce projet, dont l'impact positif sur les plans économique et social est incontestable pour la wilaya d'Oran», a-t-il ajouté, précisant que 3 000 emplois directs et autant d'emplois indirects seront créés à la faveur de cet investissement. Avec la concrétisation de ce projet d'industrie mécanique, la wilaya d'Oran, selon le wali, gagnera beaucoup en termes de compétitivité et d'attractivité de son territoire. Par ailleurs, la délégation qui s'est rendue lundi sur le site d'Oued Tlelat, a également effectué une visite de prospection au niveau des Centres de formation de la wilaya, a indiqué le chef de l'exécutif de la wilaya. Il est à rappeler qu'une société mixte, avec le constructeur automobile français Renault, devra être créée dans le cadre d'une joint-venture entre la Société nationale des véhicules industriels (Snvi) et le Fonds national d'investissement (FNI) et le partenaire français. Un accord-cadre pour la réalisation de cette usine avait été signé le 25 mai dernier, après 15 mois de négociations continues. Il prévoit la production de 75 000 voitures par an, dans un premier temps, avant d'atteindre progressivement 150 000 unités, dont une partie sera destinée à l'exportation. L'usine produira des véhicules avec un taux d'intégration de la production nationale de 20% à 25% dans une première étape, qui pourrait passer à 60% avec l'intégration des segments pneumatique et vitrage. Plus de 400 000 véhicules de différentes marques sont importés annuellement en Algérie pour un montant de 4 milliards de dollars/an. B. A.