Une équipe française spécialisée dans les greffes cardiaques a annoncé, lundi dernier, qu'un projet de cœur artificiel total auquel elle travaille depuis 15 ans allait maintenant être produit de façon industrielle pour être implanté «d'ici deux ans et demi» pour essais chez l'homme. Plusieurs équipes dans le monde, notamment en Asie et aux Etats-Unis, œuvrent à la mise au point d'un cœur artificiel total, qui se substituerait au cœur naturel et permettrait de pallier la pénurie de greffons. Ce cœur artificiel a été mis au point par le professeur Alain Carpentier, de l'hôpital européen Georges Pompidou à Paris. Il va être réalisé par une entreprise biomédicale, Carmat, émanation du groupe européen de défense et d'aéronautique EADS. «On passe aujourd'hui de la recherche pure à l'application clinique, après 15 ans de travail on passe la main à l'industrie pour produire un cœur artificiel utilisable chez l'homme», a indiqué le Pr. Carpentier. «Le cœur artificiel est prêt, il a besoin d'être fabriqué industriellement.» Bien soigner ses dents, c'est prendre soin de son cœur Une étude publiée récemment par la Johns Hopkins University montre que, par un brossage régulier des dents ou par le traitement de la maladie de gomme (c'est-à-dire une gingivite), il est possible d'améliorer le fonctionnement des artères coronaires. L'étude va même plus loin en affirmant qu'en prenant soin de ses dents, on prend soin de son cœur. La plupart des maladies cardiaques coronariennes sont dues à ce qu'on appelle l'«athérosclérose» : plaques qui se déposent dans le sang qui peuvent aller jusqu'à obstruer les artères. A terme, en se développant, elle peut diminuer l'afflux du sang vers le cœur (angine de poitrine) ou complètement bloquer le flux de sang (ayant pour résultat une crise cardiaque). Ça ne survient pas du jour au lendemain. Et seulement chez un certain type de patients, habitués à consommer beaucoup de graisses et ayant un fort taux de cholestérol. Le tabac étant bien souvent un facteur aggravant. Avancée dans le traitement des bactéries liées aux intoxications alimentaires Des chercheurs américains ont mis au point un antibiotique expérimental capable de neutraliser les toxines bactériennes comme celle produite par l'E. Coli, responsable de la plupart des intoxications alimentaires. Ce nouvel inhibiteur représente potentiellement une avancée importante par rapport aux antibiotiques existant, soulignent ces chercheurs dans une étude publiée dans les Annales de l'Académie américaine des sciences. Utilisé en combinaison avec les antibiotiques, ce nouvel agent pourrait être efficace contre de nombreux types de bactéries produisant des toxines solubles comme l'Escherichia coli entérohémorragique, explique David Bundle, principal auteur de cette étude. Cet inhibiteur baptisé (S)-PolyBAIT a protégé des souris contre les effets d'une dose toxique de la toxine Shiga, qui provoque le syndrome hémolytique et urémique (SHU), typique des intoxications alimentaires dues à l'E. coli.