La première édition du Salon international de l'enfant a pris fin hier. Après plus d'une semaine de bonheur pour les chérubins et leurs parents, une cérémonie de clôture, organisée à partir de 15h, a scellé la fin de la manifestation. La matinée même, quelques enfants escortés par leurs proches «gambadaient» encore à travers des stands haut en couleur, qui tirant sa maman par les mains en désignant un livre, un jouet ou un autre gadget, qui participant aux nombreuses activités organisées spécialement pour eux. Au niveau du stand d'une grande marque internationale de dentifrice, une vingtaine de gamins, âgés entre 6 et 11 ans, entonnent ce qui ressemble à un hymne à la santé buccale. Orchestrée par un animateur imaginatif, la joyeuse chorale s'en donnait à cœur joie, en vantant le mérite du brossage des dents et d'une hygiène alimentaire salutaire. A l'image de cette activité, un bon nombre d'animations à caractère ludique ont été organisées pendant le salon. Un des objectifs annoncé de cette manifestation est la volonté de promouvoir un univers créatif et qualitatif dédié à l'enfant. Pour cela, et en plus des stands réservés à l'exposition-vente de produits destinés aux petits et à leurs mères, des projections de films, des séances de dessin, de coloriage et pleines d'autres activités avaient, pour la plupart, pour thèmes l'hygiène et la protection de l'environnement. «Des cours d'initiation en secourisme ont été assurés pour les enfants par les cadets de la Protection civile. D'autres leçons de sensibilisation aux dangers de la route et au code ont également été dispensées par des agents de l'ordre», explique un organisateur. «Pour une première expérience, c'est une réussite», se félicite un exposant de jouets. Ce constat est partagé par la plupart des participants. «Le week-end, il n'y a pas où mettre les pieds. Les visiteurs viennent en nombre et tous les stands sont submergés par les familles», témoigne un autre exposant. Toutefois, deux reproches sont faits à l'organisation de ce salon. D'abord, le manque d'espace. D'Après un participant, 2 300 mètres carrés de surface ne sont pas suffisants pour accueillir une quarantaine de stands. «Surtout pour les exposants qui présentent des jeux, comme les balançoires ou les toboggans», explique-t-il. L'autre reproche a trait à la période choisie. «On aurait aimé que le salon se tienne pendant les vacances scolaires. On aurait certainement eu beaucoup plus de visiteurs», soutient un libraire installé parmi les exposants.Malgré ces doléances, tous les exposants s'accordent à dire que le Salon de l'enfant est une réussite et une formidable occasion pour l'échange de savoir-faire et le contact entre différentes entreprises et associations qui font de l'enfance leur raison d'être. Une expérience à renouveler et à perfectionner. S. A.