L'Agence nationale de l'amélioration et du développement du logement (AADL) a invité mardi les citoyens ayant souscrit à ses programmes location-vente dès 2001, et n'ayant pas procédé au paiement de l'apport initial de 10%, à actualiser leurs dossiers. Les pièces du dossier, constitué d'un certificat de résidence, de la dernière fiche de paie et d'un engagement sur l'honneur prouvant que l'intéressé n'a bénéficié depuis, d'aucune autre aide de l'Etat, doivent être datées de moins d'un mois, précise l'Agence dans un avis publié dans la presse. L'AADL s'engage, en outre, à garantir la primauté et la priorité aux premiers souscripteurs à ses programmes, et ce après vérification du fichier national, dans le but d'assurer "transparence et "crédibilité" à la distribution des logements, avertit-elle. Le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, M. Abdelmadjid Tebboune, a annoncé jeudi dernier, en marge de la rencontre entre le gouvernement, le patronat et la centrale syndicale sur l'entreprise, l'ouverture au public des souscriptions au programme de logements location-vente de l'AADL avant la fin du premier trimestre 2013. M. Tebboune a tenu à souligner que la priorité sera accordée aux souscripteurs aux programmes des années 2001 et 2002 qui n'ont pas encore obtenu de logement dans cette formule ou dans d'autres. Il a cependant averti que les souscripteurs seront soumis à "une vérification approfondie" pour voir si depuis cette datte, ils n'ont pas bénéficié d'un logement sous une autre formule". Le plan d'action du gouvernement Sellal prévoit la relance du programme AADL, lancé en 2001, en commençant par la réalisation de 150.000 logements de type location-vente. Le ministre a évoqué la possibilité de réaliser plus que les 150.000 unités prévues, pour peu que des assiettes foncières soient dégagées. Le prix du logement AADL sera revu à la hausse et "avoisinerait 3,5 millions de DA et certainement inférieur à 4 millions de DA", selon le premier responsable du secteur.