La quatrième édition du Festival culturel international de musique symphonique s'est poursuivie, lundi dernier au Théâtre national algérien (TNA) Mahieddine-Bachtarzi, en présence d'un public nombreux venu apprécier le programme de la soirée animée par de talentueux artistes venus de Pologne, Suède, Corée et de France.Bien avant le début de la soirée le TNA affichait déjà salle comble. En effet les habitués savent qu'il faut venir tôt pour pouvoir avoir une place assise tant le festival connait un véritable engouement auprès du grand public composé de différentes générations, dont beaucoup de jeunes et même des enfants Une nouvelle génération de mélomanes appréciant la musique universelle, reflet de la nouvelle génération de musiciens talentueux qui reprennent le flambeau de la transmission de la beauté des œuvres des grands compositeurs, à l'instar du jeune duo polonais Anna Gburek, pianiste, et Adam Krzeszowiec, violoncelliste, qui ont impressionné les présents par leur talent. Mettant à l'honneur les compositions dédiées à ces deux instruments mythiques de la musique symphonique, les deux musiciens ont tout naturellement débuté leur prestation par l'incontournable maitre en la matière, Frédéric Chopin, avec les morceaux intitulés «Introduction» et «Polonaise brillante Op.3». Ils ont également sublimement interprété «Suite populaire espagnole», du compositeur Manuel De Falla. Le duo a également partagé ave le public la «Sonate pour violoncelle et piano, Op. 143», avant de clôturer son récital avec une œuvre de la célèbre compositrice polonaise Grazyana Bacewicz, dont le talent et l'esprit créatif ont été partagés avec le public algérien à travers un extrait de son œuvre intitulée «Taniec Mazowiecki». Les deux jeunes musiciens polonais ont relevé le défi de séduire un public averti qui les a chaleureusement applaudis. Au programme de cette soirée, il y avait également le trio Matis de Suède, composé de la violoniste Maria Lindai, de Anita Agnas à l'accordéon et au piano et de Mats Klingfors au basson et flute. Le trio a présenté un programme varié avec en prélude «Largo et Presto du Trio en sol mineur», une œuvre du grand compositeur Johan Helmich Roman, surnommé «le père de la musique suédoise». Il offrira ensuite aux présents la «Romance Sentimentale en fa mineur» de Wilhelm Eugen Stenhammar, un autre grand nom de la musique suédoise également considéré comme l'un des fondateur de cette musique. Le trio suédois a également rendu hommage au compositeur, auquel le festival rend également hommage, Luwig Van Beethoven, à travers l'interprétation de «Trio pour piano en si majeur, Tema con variazione». Le trio a également interprété des extraits d'œuvres de Weber, de Wesström et de Bach. La France était présente à cette soirée à travers le Quintette Aquilon, un des plus talentueux ensemble à vent à travers le monde. Il a subjugué les présents par son interprétation de l'ouverture de «La flûte enchantée» de Mozart et des œuvres des compositeurs Briccialdi et Medaglia. La soirée a été clôturée par la prestation de haute qualité des représentants de la Corée, le Ulim Quartet qui, avec violon, violoncelle et Alto, a entrainé les présents dans les univers de Haydn, Notturno et d'un compositeur plus contemporain, Astor Piazolla, en interprétant «Libertango». Cette quatrième édition du Festival culturel international de musique symphonique qui a réussi a fidéliser de nombreux mélomanes en affichant chaque jour salle comble, se clôturera ce jeudi avec la prestation de l'orchestre multinational, composé de musiciens de plusieurs pays, sous la direction du maestro Japonais, HIkotari Yazaki, avec au programme une soirée musicale entièrement dédiée aux plus belles œuvres de Ludwig Van Beethoven. S. A.