Après une semaine dédiée à la musique universelle avec la prestation d'une vingtaine de pays, dont la chine invitée d'honneur, le 4e Festival culturel international de musique symphonique s'est clôturé en apothéose mercredi passé, au Théâtre nationale algérien (TNA), avec un programme musical entièrement dédié au compositeur allemand Ludwig Van Beethoven, animé par un orchestre et une chorale polyphonique multinationaux sous la direction du maestro japonais, Hikotaro Yazaki. Comme à l'accoutumée, le Théâtre national affichait archicomble déjà près d'une heure avant le début de la soirée musicale. C'est sous les applaudissements des mélomanes, venus en nombre, saluant l'orchestre multinational composé de près de deux cents musiciens et choristes qu'à débuté le programme de la soirée où a été talentueusement interprétée la célèbre 7e symphonie de Beethoven, composée au début du 19e siècle et jouée pour la première fois le 8 décembre 1813 à Vienne. Sous la baguette du Maestro japonais, Hikotaro Yazaki, les mélomanes présents ont pu apprécier les quatre mouvements de la symphonie en l'occurrence : «Poco sostenuto, Allegretto, Presto et Allegro con brio. Ainsi les nombreux présents de tous âges, ont savouré l'allégresse de cette symphonie structurée en quatre mouvements, véritable invitation à la découverte du génie du compositeur allemand, offrant aux sens une véritable béatitude et un voyage musicale à travers la succession de rythmes différents et entrainants. Ainsi, la place a été donnée aux instruments à vent et à corde, des cuivres et des percussions afin de célébrer l'esprit de fraternité de cette œuvre exceptionnelle dédiée à la paix et à la convivialité entre les peuples tel un écho à l'esprit de ce festival musical. Puis ce fut au tour de la chorale également multinationale de sublimer aussi cette esprit de fraternité entre les peuples, à travers notamment l'interprétation du 4e mouvement avec chœur de Beethoven. Cette prestation a été aussi rehaussée par les interprétations poignantes des solos de la soliste mezzo-soprano Marie Kobayashi, de la soprano Sayaka Hyodo, du baryton Alvaro Vallès et du ténor Atsushi Kaichi. L'esprit d'allégresse et de symbiose entre les peuples A été également présent lorsqu'une véritable communion s'est créée entre la scène et le public avec l'interprétation de «L'hymne à la joie», le final du quatrième et dernier mouvement de la 9e Symphonie de Beethoven, inspiré du poème éponyme de Friedrich von Schiller écrit en 1785, véritable hymne à l'unité et la fraternité humaines. Pour rappel, le 4e Festival culturel international de musique symphonique était inscrit cette année dans le cadre de la célébration du 50e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie. En plus des soirées musicales, des conférences thématiques et des masters class destinés notamment aux étudiants des instituts nationaux de musique, ont eu lieu à l'Institut national supérieur de musique (Insm). Au final, au fil des éditions et des années, le festival dédiée à la musique universelle a su conquérir un public de plus en plus nombreux, de toutes catégories sociales reflétant ainsi le succès de la volonté des organisateurs de rendre la musique symphonique accessible au grand public, un travail de longue haleine qui a fini par porter ses fruits faisant ainsi du Festival culturel international de musique symphonique un rendez-vous incontournable pour ses mélomanes qu'il a su fidéliser au fil des années grâce à la hautes qualité de sa programmation. S. A.