Photo : S. Zoheir Par Amine Echikr Dans sa première intervention à l'Entv, après sa prise de fonction, le nouveau Premier ministre donnait quelques pistes de ce qui attend le gouvernement. Abdelmalek Sellal avait expliqué que le programme d'action de son gouvernement visait l'accélération de la vitesse de réalisation du programme du Président. Il en appelle «au soutien et à la confiance des citoyens» pour permettre au nouveau gouvernement de résoudre les problèmes et de faire aboutir le programme dans les délais. La majorité sur laquelle compte le gouvernement est composée essentiellement du FLN et du RND, auxquels s'adjoindront quelques indépendants et des partis nouvellement formés. Le départ du MSP de l'Alliance présidentielle et du gouvernement était attendu de la part des observateurs. Autre événement, l'entrée de chefs de partis nouvellement agréés à l'instar de Amara Benyounès du MPA, de Mohamed Belaïd Mohand Oussaïd du PLJ et Amar Ghoul du TAJ. Cette ouverture vers de nouvelles formations politiques élargit de manière importante la base sociale du gouvernement. Le rajeunissement de la composante gouvernementale était également à l'ordre du jour. Parmi les nouveaux ministres, Mohamed Tahmi, ministre de la Jeunesse et des Sports, secondé par Belkacem Mellah, ancien journaliste et membre du RND, comme secrétaire d'Etat, Hocine Necib, cadre supérieur au niveau des Travaux publics est en charge des Ressources en eau, Mohamed Charfi à la Justice, Abdelaziz Ziari entre au gouvernement en prenant en charge le délicat secteur de la santé et Dalila Boudjemaa comme secrétaire d'Etat, qui prendra en charge l'environnement auprès de Amara Benyounès. Abdelmadjid Tebboune réintègre le gouvernement avec pour portefeuille l'Habitat. M. Ferroukhi, de l'agriculture sera en charge de la Pèche. Le Dr Messaïtfa remplace Temmar à la Prospective. Mohamed Benmeradi quitte l'Industrie, et Cherif Rahmani l'y remplace, il aura en charge le tourisme et l'artisanat. Mohamed Mebarki fait son entrée avec le délicat secteur de la formation et de l'enseignement professionnels. Les départs les plus significatifs étaient ceux de Yazid Zerhouni, Boubekeur Benbouzid, Barkat, Ould Abbès et Belkhadem. La composante du gouvernement Sellal est assez hétéroclite. La majorité des courants politiques y est représentée.