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Le président de TAJ, Amar Ghoul, invite les victimes de la tragédie nationale à «oublier» La révision de la Constitution, au cœur du débat au sein du parti pour l'année 2013
Photo : Sahel Par Younès Djama Le président de «Tajamoû Amal el Jazaïr» (TAJ), Amar Ghoul, a déclaré, hier à Alger, lors d'une conférence de presse au siège du parti, que la question de la révision prochaine de la Constitution devait être vue «dans un cadre beaucoup plus global (…) qui prenne en considération l'avenir du pays, et qui consolidera les acquis d'aujourd'hui et œuvrera à construire une Algérie prospère». Pour M. Ghoul, il importe peu de savoir par quelle forme devait passer la révision de la Loi suprême du pays (parlementaire, par voie référendaire etc.), mais que seul comptait le contenu. Interrogé sur les propositions que compte formuler TAJ dans le cadre de cette révision, M. Ghoul a expliqué que son parti a installé lors de son conseil national, tenu vendredi et samedi derniers, 24 commissions spécialisées composées d'experts, des constitutionnalistes, de cadres du parti et d'universitaires avec pour mission l'enrichissement des réformes politiques, économiques et sociales, engagées par le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika. Parmi ces missions figure celle chargée d'examiner la question de la révision constitutionnelle. A ce propos, Amar Ghoul a indiqué qu'il lance un appel à toutes les «forces vives de la nation» qui veulent faire partie de l'ensemble des commissions en vue d'enrichir le débat. A la question de savoir quelle était la position du parti TAJ sur un éventuel 4e mandat pour le président Bouteflika, M. Ghoul a rétorqué que la question ne se posait pas «pour l'heure» au sein du parti. Mais il a fini par lâcher le mot sous l'instance des représentants de la presse. «Si Bouteflika (le président de la République) décide de se présenter pour un 4e mandat, évidemment que nous le soutiendrons corps et âme !» Ce qui, de fait, annule sa propre candidature pour la présidentielle de 2014. A cet effet, le président de TAJ a estimé que la «priorité» était à l'édification «d'un parti fort et grand qui englobe l'ensemble des forces vives de la nation pour participer au processus d'édification d'un Etat fort». Questionné sur la manière et dans quelle mesure le parti pouvait participer à l'enrichissement des réformes engagées, notamment sur la question de la Réconciliation nationale pour laquelle le parti de TAJ a fait un long plaidoyer, Amar Ghoul a soutenu que «si le processus (de Réconciliation) devait réussir, cela passerait par une conjugaison des efforts de tous, y compris par le pardon de la part des victimes de la tragédie nationale». «Pour la réussite de la Réconciliation (projet phare, cher au président Bouteflika pour mettre fin à la décennie noire du terrorisme), il faut que des parties cèdent sur leurs maux. Il est impératif d'enterrer les haines et abandonner la vengeance», dira M. Ghoul.