Bonne nouvelle pour les souscripteurs aux programmes location-vente 2001 et 2002 de l'Aadl (Agence nationale de l'amélioration et du développement du logement). A partir de lundi prochain, les intéressés ayant déposé des demandes de logement en 2001 et 2002 et qui n'ont pas payé la première tranche des 10%, seront convoqués par l'Agence pour l'actualisation des dossiers. Dans un communiqué publié hier dans la presse, la direction générale de l'Aadl précise que les convocations seront envoyées par lettre recommandée. Les souscripteurs seront ainsi, convoqués «sur rendez-vous dans ordre chronologique de dépôt de leurs dossiers initiaux», précise l'Agence. Ils devront donc se munir d'un certificat de résidence, d'un extrait d'acte de mariage, pour les mariés, et d'un acte de naissance N° 12, datant tous de moins d'un mois, souligne la même source. Ils devront également se munir de la dernière fiche de paie et d'une déclaration sur l'honneur qu'ils n'ont pas bénéficié, depuis la date de dépôt de leur demande, d'un logement. Le respect des dates de rendez-vous fixées est impératif, selon l'agence. Et ce, pour assurer un bon accueil et un bon déroulement de l'opération. S'agissant de la souscription au nouveau programme location-vente, «celle-ci ne sera ouverte qu'après achèvement de l'opération d'actualisation des anciens dossiers», souligne encore l'Aadl. Afin de mener à bien cette opération qui s'inscrit dans le cadre de la relance de la formule location-vente décidée par les pouvoirs publics, l'Aadl, selon son directeur général, M. Lyès Benidir, est en train de préparer les moyens matériels et administratifs nécessaires pour recevoir les demandeurs de logements, et particulièrement les premiers souscripteurs au programme. «Le traitement des dossiers ne fera aucune distinction de sexe, mais les deux conjoints ne pourront bénéficier que d'un seul logement», a précisé récemment à la presse M. Benidir. Le nombre de souscripteurs au programme Aadl entre 2001 et 2005 dont la demande est éligible et non satisfaite est de plus de 142 000. La moyenne de réception des demandeurs de logements est de 200 à 300 personnes par jour, selon le même responsable. Néanmoins, le nombre de souscripteurs qui seront convoqués sera «certainement» inférieur, estime-t-il, car beaucoup d'entre eux ont bénéficié d'une aide de l'Etat pour acquérir un logement. La nouvelle liste actualisée éliminera également les demandes des fraudeurs qui ont falsifié leurs certificats de résidence. Une enquête préliminaire sur trois communes à Alger a fait ressortir 5 534 fraudeurs qui seront présentés à la justice, précise-t-il encore. Concernant les modalités d'acquisition de logements Aadl, M. Benidir a affirmé que l'agence maintenait les mêmes conditions du premier programme, mais avec plus de flexibilité dans le traitement des anciens dossiers. A cet égard, les employés partis à la retraite durant les dix dernières années seront toujours maintenus au programme, alors que les souscripteurs dont le salaire a augmenté durant la même période à plus de 108 000 dinars, seront transférés vers le programme de logements publics promotionnels (LPP). Quant aux souscripteurs décédés, les héritiers doivent désigner un seul bénéficiaire qui sera en mesure d'assumer les charges mensuelles. En outre, l'Aadl n'acceptera aucun désistement d'un bénéficiaire au profit d'un tiers. La relance par les pouvoirs publics de la formule location-vente Aadl lancée en 2001, prévoit la réalisation de 150 000 logements de ce type. Le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, M. Abdelmadjid Tebboune, a évoqué la possibilité de réaliser plus que les 150 000 unités prévues, pour peu que des assiettes foncières soient dégagées. Le prix du logement Aadl sera revu à la hausse et «avoisinerait 3,5 millions de dinars et certainement inférieur à 4 millions de dinars», selon le premier responsable du secteur. La surface des logements variera entre «70 et 80 m2», alors que le coût du m2 est estimé à environ «42 000 dinars», (la subvention par la CNL, 700 000 dinars, les VRD et le foncier non compris). Selon le DG de l'Agence, tous les projets seront lancés avant 2014. Ainsi, pour accélérer la réalisation de logements et pallier les insuffisances des capacités nationales de production, le gouvernement a donné son feu vert pour des partenariats avec des entreprises étrangères. B. A.