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L'Algérie condamnée à diversifier son économie
Face aux risques réels d'une nouvelle récession mondiale
Publié dans La Tribune le 11 - 01 - 2013


Photo : S. Zoheir
Par Abdelkrim Ghezali
Pour l'OIT, «l'économie mondiale (est) au bord d'une nouvelle récession majeure», en raison d'une croissance anémique en 2012, ce qui aggrave les facteurs déclencheurs, notamment le problème des dettes souveraines, le ralentissement de la demande qui se traduit par un ralentissement de l'offre avec tout ce que cela induit comme chômage et conséquences sociopolitiques.
Pour l'Organisation internationale du travail, «l'échec des décideurs politiques, en particulier en Europe et aux Etats-Unis, à diminuer le chômage et à prévenir la crise de la dette et la fragilité du secteur financier de se détériorer, pourrait mener l'économie mondiale à la récession. Un scénario alternatif, pessimiste projette une croissance du PMB à 0,5% en 2012, ce qui impliquerait une baisse du revenu moyen par habitant au niveau mondial. L'éventualité de perspectives meilleures pour l'emploi et une croissance durable ne pourraient se réaliser que si les politiques actuelles venaient à être remplacées par une action bien plus décisive et concertée au niveau international. Dans un tel cas de figure, la croissance pourrait atteindre 4% en 2012 et 2013. Cependant, les approches politiques du moment ne laissent que peut d'espoir pour un tel dénouement. Depuis 2008, ce sont les économies du Sud, moins touchées par la crise des subprimes de 2008, qui maintiennent un semblant d'activité économique, mondiale en la mettant sous perfusion mais pour combien de temps ? L'OIT estime, à ce propos, que «les pays en développement et les économies en transition devraient continuer à stimuler l'économie mondiale dans les deux années à venir, mais leur croissance sera nettement inférieure au niveau atteint en 2010 et 2011. Malgré le renforcement des liens économiques entre les pays en développement, ils restent vulnérables au ralentissement de l'activité économique dans les pays développés. Depuis le deuxième trimestre de 2011, la croissance économique dans la plupart des pays en développement et économies en transition a commencé à ralentir notablement. Parmi les principaux pays en développement, la croissance devrait demeurer robuste : en Chine, le taux de croissance devrait descendre sous la barre des 9% en 2012/2013, tandis que l'économie indienne devrait croître entre 7,7% et 7,9% durant la même période.
Le Brésil et le Mexique devraient souffrir de manière plus visible du ralentissement économique, mondial. Les pays à faible revenu ont aussi connu une légère baisse d'activité. La croissance du revenu par habitant a ralenti de 3,8% en 2010 à 3,5% en 2011. Cependant, malgré les prévisions d'un ralentissement économique à l'échelle mondiale en 2012/2013, les pays les plus pauvres pourraient connaître une croissance moyenne, égale ou légèrement supérieure au niveau atteint pendant les deux années précédentes. La même chose vaut pour la catégorie des Nations unies des pays les moins avancés (PMA). Cependant, la croissance devrait tout de même rester inférieure à son potentiel dans la plupart de ces économies».
Une question s'impose : Pourquoi les pays émergents, les pays en développement et les pays les moins avancés et pauvres réussissent-ils là où les puissances économiques, mondiales échouent ?
N'est-il pas temps de se libérer des schémas classiques de l'analyse économétrique qui imposent le modèle ultralibéral comme unique paramètre de réussite économique ? Faut-il laisser les leviers de l'économie et des finances nationales et internationales aux affairistes et autres trusts qui n'obéissent qu'aux règles du profit et usent de tous les moyens pour y parvenir, y compris les guerres et les confrontations entre religions, entre cultures et entre civilisations ?
L'Algérie est relativement à l'abri des séismes économiques, mondiaux en raison d'une part de sa non connexion au marché financier, mondial et, d'autre part, de son souverainisme économique. Tout en poursuivant cette démarche salvatrice, l'Algérie est condamnée de diversifier, en urgence, son économie au risque de subir de plein fouet les retombées inéluctables d'une nouvelle récession de l'économie mondiale qui provoquera la chute des prix du pétrole à leur plus bas niveau comme en 1985. Mohand Amokrane Cherifi, expert auprès des Nations unies, actuellement Conseiller principal de l'UNITAR (Agence des Nations unies pour la Formation et la Recherche)déclare : «il s'agit, là, d'un nouveau patriotisme auquel on assiste dans les pays émergents, construit sur des nations soudées par des valeurs communes et des Etats fondés sur le droit et la démocratie. Une chose est sûre, l'Algérie a les capacités humaines et matérielles pour s'inscrire dans cette perspective».


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