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«Le CNC sanctionnera tout opérateur qui n'aura pas respecté les règles de la concurrence» Après son installation, le président du Conseil national de la concurrence, a déclaré :
Photo : Sahel Par Ziad Abdelhadi Sitôt installé, sitôt sollicité. Le Conseil national de la concurrence (CNC), mis en place officiellement hier, au siège du ministère du Travail, vient en effet d'être destinataire de cinq dossiers d'instructions qui végétaient au niveau du ministère du Commerce. Du pain sur la planche donc pour la nouvelle composante de cette instance, présidée par M. Zitouni Amara. Après l'allocution du ministre du Commerce, M. Mustapha Benbada, prononcée au cours de la cérémonie d'installation, devant de nombreux cadres du secteur et d'autres intervenants dans le circuit commercial, M. Zitouni a tenu à mettre en exergue la mission du CNC. «Une feuille de route a déjà été élaborée», dira le premier responsable du CNC, qui rappellera au passage que «le nouveau texte de la loi relative à l'instance renforce le champ de compétence du CNC». «Cela va permettre aux pouvoirs publics d'intervenir chaque fois qu'il sera enregistré sur le terrain une hausse des prix injustifiée», ajoutera-t-il. «Le CNC sanctionnera tout opérateur qui n'aura pas respecté les règles de la concurrence», affirmera le président du Centre. Et de rappeler que «l'une des missions prioritaire du CNC est de veiller au respect des règles de la concurrence et de lutter contre les procédés anticoncurrentiels». M. Zitouni a fait savoir également que le CNC va démarrer progressivement «tout en faisant preuve de discernement en vue de consolider la protection du consommateur et l'intérêt de l'économie nationale», a-t-il indiqué. Le président du CNC a fait savoir qu'«il s'agira pour le CNC de diffuser la culture de la concurrence». Et de poursuivre : «Le CNC peut y arriver dans la mesure où, par rapport à l'ancienne administration du CNC, la nouvelle a fait l'objet d'une mise à niveau qui correspond aux standards internationaux.» A propos de l'administration du CNC, le ministre a tenu à préciser que les six rapporteurs sont des enquêteurs qui ont pour rôle d'introduire l'auto-saisine. Il a également affirmé dans son intervention de clôture que l'installation des nouveaux membres du Conseil de la concurrence revêt «une importance capitale» et vient «à point nommé». Le conseil est appelé à assumer un rôle essentiel dans beaucoup de domaines stratégiques, en complément à l'action déjà engagée par les autres entités de l'Etat en matière d'encadrement du marché. M. Mustapha Benbada a aussi souligné la nécessité pour le Conseil de récupérer «la place légitime qui est la sienne au niveau de l'édifice institutionnel national en charge de missions régaliennes garantes de l'ordre public économique». Rappelons que le CNC va élire domicile provisoirement au sein du ministre du Travail dans l'attente de l'aménagement de ses locaux au niveau de l'une des tours du siège du ministère du Commerce, sis dans la commune de Bab Ezzouar, à Alger. Z. A.
Pas d'augmentation du prix du pain Aucune hausse du prix de vente de la baguette de pain ne sera observée en 2013. C'est ce qu'a affirmé hier le ministre du Commerce, M. Mustapha Benbada en marge de l'installation du Conseil national de la concurrence (CNC). «Il n'y aura aucune augmentation du prix de la baguette de pain. La question ne se pose même pas», a-t-il déclaré en marge de la cérémonie d'installation officielle du Conseil national de la concurrence (CNC). Néanmoins, tout en écartant l'éventualité d'une hausse du prix du pain, le ministre a reconnu que «le dossier des boulangers est à l'étude». «Le gouvernement prendra en charge certaines des préoccupations légitimes des boulangers», a-t-il assuré, refusant toutefois de détailler les mesures qui seront prises en faveurs de ces derniers. Les boulangers, qui se plaignent, depuis quelque temps de difficultés financières, revendiquent la hausse de la marge bénéficiaire pour atteindre les 10% au lieu des 2 et 3% actuels et la réduction des taxes fiscales. Le prix du pain, produit subventionné par l'Etat, n'a pas connu de hausse depuis 1996, alors que le coût des autres inputs a, depuis, augmenté.