Photo : M. Hacène Par Bahia Aliouche Le P-dg du Groupe Sonatrach, M. Abdelhamid Zerguine, a infirmé, hier à Alger, son limogeage du groupe. Affirmant ainsi qu'il est «toujours au service de son Groupe». Il a déclaré, à ce titre, que, pour le moment, «je travaille. Je suis à la disposition et au service du Groupe». En réponse à la prétendue information, il rétorquera qu'«il appartient à ceux qui ont colporté cette rumeur de prouver ce qu'ils ont déclaré». M. Zerguine, qui répondait aux questions des journalistes, en marge d'une exposition sur les réalisations du Groupe Sonelgaz, organisée à la Safex, a même donné son programme pour les trois jours qui viennent. Aujourd'hui, il effectuera une visite en Norvège pour assister, lundi, à la cérémonie de recueillement à la mémoire des victimes norvégiennes suite à l'attaque terroriste contre le site gazier de Tiguentourine (In Amenas). Le premier responsable de la compagnie pétrolière nationale rentrera en Algérie mardi. Le ministre de l'Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi, quant à lui, est intervenu à ce sujet en s'interrogeant sur l'origine de cette rumeur. «On ne sait pas quelle est l'origine de cette rumeur qui n'est pas la bienvenue», dira t-il, lors d'un point de presse. Au sujet du départ des travailleurs étrangers, au lendemain de l'attaque terroriste de Tiguentourine, M. Yousfi dira que des contacts sont en cours pour essayer de rétablir, dans les plus brefs délais, les relations entre le Groupe Sonatrach et ses partenaires étrangers. A propos des pertes financières engendrées par l'attaque terroriste contre le site gazier de Tiguentourine d'In Animas, le ministre a préféré dire que «l'affaire de Tiguentourine est une victoire considérable pour l'Algérie contre le terrorisme. L'Algérie ne cède et ne cédera pas aux terroristes». Quant à l'impact de cette attaque sur la production nationale, il rassure: «Nous allons respecter tous nos engagements. Les exportations de gaz de l'Algérie n'ont pas été affectées.» Selon lui, «un nouveau gisement a été mis en production juste après l'attaque et d'autres suivront au courant de l'année 2013». Après l'affaire d'In Amenas, le Groupe Sonatrach, selon son premier responsable «est en train de tirer des enseignements». Pour lui, c'est aux autorités administratives de se pencher sur la sécurisation des sites gaziers du pays.
