Photo : S. Zoheir Par Rabah Iguer L'Algérie et le Royaume-Uni ont une approche «similaire et concordante» face à la menace terroriste, particulièrement en ce qui concerne le non paiement de rançons dans les cas d'enlèvements, a indiqué, hier, l'ambassadeur britannique à Alger, M. Martyn Roper. «Nous adoptons d'ores et déjà une approche similaire et concordante sur certaines questions surtout par rapport au non paiement de rançons dans le cas d'enlèvements», a affirmé M. Roper lors d'une rencontre avec la presse, tenue au siège de l'ambassade de son pays, rapportée par l'agence de presse algérienne APS. Il a précisé, à cet égard, que les deux pays «sont unis sur cette question et travailleront ensemble dans les forums internationaux pour s'assurer le soutien nécessaire à cette politique». L'Algérie et le Royaume-Uni avaient exprimé, auparavant, une convergence totale de vues dans le domaine de la lutte antiterroriste, notamment les aspects liés au refus de versement des rançons et au financement du terrorisme. Dans le même cadre, l'Assemblée générale de l'ONU avait adopté, en décembre dernier, une résolution dans laquelle elle exhorte les Etats membres de s'abstenir de financer ou de soutenir les activités terroristes et s'est inquiétée de l'augmentation du nombre d'enlèvements donnant lieu à des demandes de rançons. M. Roper a fait part de la volonté de son pays de porter ses relations avec l'Algérie à un «niveau supérieur», à travers le renforcement de la coopération bilatérale dans les différents domaines d'activité. Il est revenu, par la même occasion, sur la visite du Premier ministre britannique, M. David Cameron, à Alger les 30 et 31 janvier, avec l'objectif de renforcer la coopération bilatérale, en particulier dans les domaines sécuritaire et économique. Il a relevé que cette visite a montré l'«excellence» des relations entre les deux pays, et confirmé que l'année 2013 sera «très prometteuse et très fructueuse» pour ces relations. Par ailleurs, le gouvernement britannique a décidé de rouvrir le Centre de langue anglaise du British Council, a annoncé le diplomate britannique. Fermé au début de la tragédie des années 1990, le British Council sera rouvert cette année sans toutefois en préciser la date. Il a indiqué, à ce sujet, que davantage de détails sur les modalités de la réouverture seront annoncés ultérieurement, affirmant que cette question est considérée comme la priorité de l'année pour l'ambassade britannique. R. I.
Le «service prioritaire» de visa pour la Grande-Bretagne coûtera 10 000 dinars de plus que les frais habituels Un nouveau système de «service prioritaire» pour les demandes de visa au Royaume-Uni vient d'être lancé, permettant notamment au demandeur d'avoir une réponse plus rapide, a indiqué lundi l'ambassadeur britannique à Alger, M. Martyn Roper. Ce nouveau système, en vigueur depuis le 17 janvier 2013, a été introduit par l'Agence britannique de contrôle des frontières et son partenaire commercial en Algérie (Worldbridge service), a précisé M. Roper lors d'une rencontre avec la presse au siège de l'ambassade de son pays. Le service permet de placer la demande de visa, une fois reçue par l'Agence britannique de contrôle des frontières, à l'avant de la file des demandes pour entamer son traitement avant les autres demandes. «Grâce à ce système, le demandeur de visa obtient la réponse après seulement trois jours au lieu de quinze jours, comme c'est le cas dans le système classique», a-t-il souligné, ajoutant que ce nouveau service a été accueilli «favorablement» au cours de ses premières semaines d'exploitation. Le nouveau service coûte 10 000 dinars pour chaque demande prioritaire. Ces frais sont supplémentaires aux frais habituels de visa. Toutefois, ce service «ne sous-entend aucunement ni ne garantit d'obtenir le visa. Tous les demandeurs doivent répondre aux exigences des règles d'immigration britannique».