La situation des détenus politiques sahraouis dans les prisons marocaines et la condamnation des manifestants de Gdeim Izik sont au centre de l'appel lancé dimanche par le conseil consultatif sahraoui à l'organisation onusienne. Le conseil sahraoui a, donc, appelé l'ONU, dans une lettre adressée au secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon, répercutée par l'agence sahraouie (SPS) et reprise par l'agence algérienne (APS), d'«intervenir en urgence» et à prendre les mesures nécessaires pour la libération de tous les détenus politiques sahraouis qui croupissent dans les geôles marocaines. Composé des notables accrédités auprès de l'ONU chargés de l'indentification des électeurs participants au référendum d'autodétermination, le conseil a saisi cette occasion pour dénoncer, une fois encore, les peines injustes prononcées par un tribunal militaire marocain à l'encontre des civils sahraouis. Le conseil demande également à l'ONU «d'intervenir pour l'annulation des peines prononcées à l'encontre du groupe de Gdeim Izik, et la libération inconditionnelle de tous les détenus politiques sahraouis et de faire la lumière sur le sort de plus de 651 personnes disparues», a indiqué la même source. L'ONU, lit-on dans cette lettre, est exhortée à «assumer pleinement ses responsabilités» en ce qui concerne la protection des civils désarmés, mettant l'accent sur la nécessité de «mettre en place rapidement un mécanisme efficace pour garantir la protection des droits de l'Homme au Sahara Occidental». Le conseil consultatif de l'ONU a appelé, par ailleurs, à «accélérer la mise en œuvre du plan de règlement onusien» signé par les deux parties belligérantes à savoir le Front Polisario et le Maroc et adopté par le Conseil de sécurité onusien en 1991 en «assurant les conditions nécessaires pour l'organisation du référendum sur l'autodétermination du peuple sahraoui». Il a en outre invité la communauté internationale à «une action urgente pour l'arrêt des pillages intensifs des richesses naturelles du Sahara occidental par les autorités marocaines» et «assurer la sécurité des civils sahraouis et à démanteler le mur militaire marocain qui sépare les familles sahraouies». G. H./APS.
Mouvement dans le corps des walis Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a procédé à un mouvement dans le corps des walis, a indiqué hier, un communiqué de la présidence de la République. Ce mouvement comporte au titre des fins de fonctions : - Fehim Yahia, wali de Sidi Bel Abbès, admis à faire valoir ses droits à la retraite. - Alaili Maâmar, wali d'El Oued, appelé à exercer une autre fonction. - Boubekeur Abderrahmane, wali de Saïda, appelé à exercer une autre fonction. - Semmoudi Salim, wali d'El Bayadh, appelé à exercer une autre fonction.
Au titre des mutations : - Bouguerra Ali, wali de Bouira, est muté à la wilaya de Ouargla. - Meziane Saïd, wali de Tamanrasset, est muté à la wilaya de Saïda. - Maskri Nacer, wali de Ouargla, est muté à la wilaya de Bouira. - Khelfi Mohamed Laïd, wali d'Illizi, est muté à la wilaya d'El Bayadh. - Chater Abdelhakim, wali de Tindouf, est muté à la wilaya de Tamanrasset.
Au titre des nouvelles nominations : - Zergoune Slimane, wali délégué de la circonscription administrative de Baraki estdésigné en qualité de wali de Tindouf. - Hattab Mohamed, secrétaire général de la wilaya d'Alger, est désigné en qualité de wali de Sidi Bel Abbès. - Sendid Mohamed Mounib, directeur d'études auprès du Premier ministre, est désigné en qualité de wali d'El Oued. - Madhoui Ali, député à l'Assemblée populaire nationale (APN), est désigné en qualité de wali d'Illizi.