Le néo-international algérien du FC Bologne (Serie A italienne), Saphir Taider, a affiché, hier, sa «fierté» d'avoir opté pour l'équipe nationale d'Algérie de football, précisant que beaucoup de choses, dont le projet sportif, ont pesé dans son choix. «C'est un sentiment de joie, de fierté, et surtout d'honneur de jouer pour l'Algérie. En plus du fait que ma mère soit algérienne, Je tenais de tout cœur à faire plaisir à tous mes proches. Mais c'est aussi le projet sportif qui a fini par me convaincre d'opter pour l'Algérie. Le peuple algérien, qui a un engouement énorme pour le football, m'a aussi donné l'envie de prendre cette décision», a affirmé à l'APS Saphir Taider, dans un entretien téléphonique. Taider (21 ans), qui pouvait également jouer pour la Tunisie ou la France, a été qualifié par la Fédération internationale de football (Fifa) pour jouer au profit de l'Algérie. Il est le second joueur à être qualifié en quelques jours, après le milieu de terrain du FC Grenade (Liga espagnole), Yacine Brahimi. Les deux joueurs sont convoqués pour le match face au Bénin, le 26 mars à Blida (20h30), comptant pour la 3e journée (Gr 8) des éliminatoires de la Coupe du Monde-2014. «En donnant mon accord de jouer pour l'Algérie, je me suis mis entièrement à la disposition du coach. Après c'est le sélectionneur qui a décidé de me retenir dans le groupe pour le match du Bénin, et j'en suis très content. C'est une fierté supplémentaire pour moi», a-t-il ajouté. Appelé à expliquer les raisons de son choix pour l'Algérie, Taider estime que le discours du sélectionneur national Vahid Halilhodzic, a fini par peser dans son choix. «La venue du coach en Italie m'avait fait énormément plaisir, j'ai senti qu'il m'accordait un intérêt particulier. Ses propos, sa façon de travailler, et surtout son projet sportif, ont fait que mon choix s'est porté sur l'Algérie. Son discours a été convaincant, ça me correspondait parfaitement. Certes il y a aussi l'aspect sentimental du côté de ma mère. Mon père qui est Tunisien, est aussi heureux pour moi», a-t-il souligné. Revenant sur les contacts qu'il avait eu de la part de la fédération tunisienne, Taider révèle que la Tunisie était «une option supplémentaire» pour lui, mais le cœur a penché pour l'Algérie. «J'ai la chance d'avoir un père tunisien et une mère algérienne, par le biais du sport on peux choisir la sélection de son choix. J'avais discuté avec l'ancien sélectionneur tunisien, Trablesi, et l'actuel, Maâloul, je leur ai dis que ça m'intéresserait dans le sens où la Tunisie était une option supplémentaire, et que j'avais besoin de réfléchir. Il fallait que je sois sûr de mon choix. J'ai entendu les discours des deux côtés, et j'ai opté pour l'Algérie.» «Je pense que le président de la fédération, Mohamed Raouraoua, est en train de réaliser un grand travail pour le football algérien. C'est un homme passionné. Pour avoir la meilleure équipe nationale possible, il a compris qu'il fallait la renforcer par des joueurs binationaux, qui sont Algériens à 100%», a-t-il conclu.