Visiblement, il y a des fédérations où les élections se limiteront à la cérémonie, puisque les présidents sortants sont uniques candidats à leur propre succession. Il s'agit du football, dont le président Mohamed Raouraoua, président sortant, qui a beaucoup fait pour le football et les footballeurs, n'a eu personne pour lui disputer le poste qu'il occupe depuis des années, et qui vient donc de récolter les fruits de son dur labeur et de ses idées. D'autres fédérations, à l'instar du basket-ball, cyclisme, sport et travail, sport pour tous, sport mécanique, escrime, sport scolaire, sport universitaire, ont également renouvelé leur confiance à leurs présidents, qui étaient en exercice et qui ont bénéficié du soutien sans faille de leurs électeurs et membres. La Fédération algérienne de golf (FAG) n'a pu désigner son président la semaine dernière. Le candidat unique à la présidence, Othmane Slim, n'a pu obtenir la majorité des voix des votants, samedi dernier, lors de l'assemblée élective à l'Infs/STS à Dely Brahim (Alger), un cas semblable à celui de la Fédération algérienne handisport (FAH), que devra trancher prochainement la commission nationale de candidature du ministère de la Jeunesse et des Sports. M. Slim (avec sa liste) a récolté 12 voix des 24 membres présents à l'AG. Les 12 autres membres ont voté contre. La composante de l'assemblée générale de la FAG comprend 26 membres. Le représentant du MJS, Malek Sidi Maamar, présent aux travaux de l'AG, n'a pas pu prendre de décision sur place, préférant soumettre ce dilemme à la commission nationale de candidatures, présidée par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi. «Devant ce vide, on va se référer à la commission nationale de candidatures qui va trancher sur ce cas de figure», a indiqué à la presse M. Sidi Maamar. Les fédérations de handball, de boxe, handisport et sport de boules, se sont donc données, à nouveau, rendez-vous au «barrage» de l'élection cette semaine. Le handball, le sport le plus prisé et le plus titré en Algérie, donnera-t-il enfin la paix au cœur des amoureux de la petite balle ronde avec l'élection d'un nouveau patron capable de mener ce sport à bon port ? On ose l'espérer, car aux dernières nouvelles des candidats de marque brigueront ce poste tant convoité par le président sortant qui, toute honte bue, a osé présenter sa candidature pour sa succession. Ces deux rivaux Belhocine et Benmeghsoula, convoiteront la tête de la même discipline, où ils restent des références en tant qu'adeptes de cette discipline. La bagarre qui a envenimé le sport qui a tant donné à l'Algérie va-t-elle cesser ? Y. B.