Le candidat unique à la présidence de la Fédération algérienne de Golf (FAG), Othmane Slim, n'a pu obtenir la majorité des voix des votants, samedi lors de l'assemblée élective à l'INFS/STS à Dely Brahim (Alger), un autre cas semblable à celui de la Fédération algérienne handisport (FAH), que devra trancher prochainement la commission nationale de candidature du ministère de la Jeunesse et des sports. Le candidat au poste de président de la FAG, Othmane Slim (avec sa liste) a récolté 12 voix des 24 membres présents, à l'A.G, 12 membres ayant voté contre. La composante de l'assemblée générale de la FAG comprend 26 membres. Le représentant du MJS, présent aux travaux de l'AG, Malek Sidi Maamar n'a pas pu prendre de décision sur place, préférant soumettre ce "dilemme" à la commission nationale de candidatures, présidée par le ministre de la Jeunesse et des sports, Mohamed Tahmi. "Les statuts de la Fédération de Golf n'ont pas prévu ce cas de figure, à savoir lorsque l'unique candidat à la présidence ne récolte pas la majorité (50+1) des voix exprimées. En revanche, quand il s'agit de deux candidats ou plus, l'article 58 des statuts est clair : il sera procédé à un second tour. Ainsi, devant ce vide, on va se référer à la commission nationale de candidatures qui va trancher sur ce cas de figure », a indiqué à la presse Sidi Maamar. Contactée par l'APS, une source au MJS, a confié que la commission nationale de candidatures devrait siéger ce soir ou demain samedi au plus tard, pour prendre la décision qu'elle juge opportune en application de la réglementation en vigueur. La même source écarte une éventuelle 1⁄2réouverture » des candidatures pour l'assemblée élective qui sera convoquée dans un délai très court. On apprend que le candidat, Nabil Lahoubi de la liste rejetée par la commission de candidatures de la fédération compte introduire un recours auprès de la commission nationale de candidatures sur le rejet de sa liste, alors que une bonne partie de l'AG compte saisir le ministre de la jeunesse et des sports, Mohamed Tahmi, en sa qualité de président de la commission nationale de candidatures pour dénoncer la "falsification de documents" de quelques dossiers des candidats dans la liste unique présentée lors de l'AG élective.