Le coup d'envoi du 19e Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan, dans le nord du Maroc, a été donné samedi soir dernier par la présidente du jury long métrage, la productrice italienne de films, Grazia Volpi. Deux films réalisés par des Algériens participent à la compétition officielle de cette manifestation culturelle, qui s'étalera jusqu'à samedi prochain. Il s'agit de Yema de Djamila Sahraoui, inscrit dans la catégorie long-métrage, et Demande à ton ombre de Lamine Ammar-Khodja, qui, lui, concourt dans la section documentaire. Par ailleurs, le festival célébrera cette année le cinéma algérien, à l'occasion du 50e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie et du 55e anniversaire de la production du premier film algérien, en proposant une rétrospective à travers la projection de onze films longs et courts métrages ainsi qu'une table ronde sur le septième art en Algérie. Selon le programme de l'édition de cette année, douze longs métrages produits dans des pays du pourtour méditerranéen sont en compétition officielle pour les différentes récompenses du festival, à savoir le Grand prix du Festival et le Prix spécial du jury et les Prix de la meilleure interprétation masculine, de la meilleure interprétation féminine et du public. Il y aura également le Prix Azzeddine Meddour pour la première œuvre. Dans la catégorie courts métrages, dix-huit films sont en lice, alors que dans le documentaire douze films sont en compétition pour le Grand prix, le Prix du jury et le Prix de la première œuvre. Outre le jury long métrage, présidé Grazia Volpi, le jury de la catégorie court métrage est présidé par le réalisateur tunisien Ibrahim Letaïef, tandis que l'acteur marocain Rachid el Ouali, a été désigné président du jury du film documentaire. Au programme de cette manifestation cinématographique, le festival prévoit de rendre hommage au cinéma portugais ainsi qu'à cinq figures du cinéma méditerranéen. Le festival organisera également un colloque international sur la «Coproduction et distribution en Méditerranée» et deux tables rondes sur le «Cinéma et histoire des Mauresques : autres points de vue» et «Le cinéma et le roman marocain : quels types de relation entretiennent-ils ?».