Samsung produit des «disques flash» SSD de 256 Go Il y a quelques semaines, Samsung avait affiché sa volonté d'investir plus encore sur ce segment de marché des «solid state disks» (SSD), ou disques «mémoire flash». Ce 20 novembre, le groupe coréen a annoncé qu'il a franchi le cap record d'une production en volume de SSD d'une capacité de 250 giga-octets - des composants destinés notamment à équiper des PC portables ou non... La barre est ainsi placée haut, d'autant que le géant de l'électronique précise que les performances de ces nouveaux «chips» mémoire sont deux fois supérieures à celles des modèles précédents de 64 et 128 Go. Un disque dur 2,5 pouces de 500 Go chez Toshiba Le disque dur Toshiba MK5055GSX est un modèle 2,5 pouces, destiné aux ordinateurs portables, et disposant d'une capacité de 500 Go. La compagnie rejoint ainsi Hitachi GST et Samsung dans la guerre des disques durs de petite taille et de haute capacité. Aujourd'hui, seul Seagate tarde à fournir un volume 2,5 pouces de 500 Go. Le MK5055GSX offre des caractéristiques assez classiques : interface Serial Ata à 300 Mo/s, vitesse de rotation de 5 400 tours par minute et 8 Mo de mémoire cache. Son épaisseur standard (9,5 mm) lui permettra de prendre place dans quasiment tous les ordinateurs portables du marché (ce qui n'est pas le cas du Travelstar 5K500 d'Hitachi GST).Ce disque dur rejoint une gamme comprenant des modèles de 400 Go (MK4055GSX), 320 Go (MK3255GSX), 250 Go (MK2555GSX), 160 Go (MK1655GSX) et 120 Go (MK1255GSX). La consommation de ces volumes n'excède pas les 1,7 W. Pour le modèle de 500 Go, la compagnie évoque même une efficacité énergétique record de 1,2 mW par gigaoctet. Le MK5055GSX sera disponible en décembre, à un prix encore non communiqué. ERP : Microsoft présente NAV 2009 Plus simple à utiliser, plus réussi graphiquement et plus ouvert, Microsoft Dynamiques NAV 2009 va mettre à mal la concurrence. C'est lors de l'évènement européen Convergence 2008 de Copenhague que Microsoft a dévoilé sa nouvelle solution Microsoft Dynamics NAV 2009. L'offre ERP (en français, PGI pour progiciel de gestion intégré) de l'éditeur compte aujourd'hui 69 000 clients de par le monde, avec un fort positionnement vers le mid-market et les PME-PMI. Selon Isabelle Saint-Martin, chef de produit Microsoft Dynamics NAV, les trois grandes forces de ce logiciel sont un retour sur investissement «facilement palpable», une grosse présence à l'international (ce qui le met en concurrence avec les solutions SAP) et une bonne intégration avec les autres produits de Microsoft (Office, SharePoint, SQL Server, etc.). Le support des terminaux mobiles est également un avantage important. Microsoft Dynamics NAV 2009 propose une nouvelle interface utilisateur, simple mais plutôt puissante, qui fait – visiblement – la part belle à la technologie WPF (Windows Présentation Foundation). Éléments d'interface avancés, graphismes dynamiques en 3D, tableaux complexes, bandeaux, la compagnie a fait un effort considérable dans ce domaine. Microsoft Dynamics NAV 2009 s'adapte aussi aux rôles et fonctions des personnes présentes dans une entreprise. Ce logiciel est aujourd'hui entièrement compatible SOA, avec une architecture s'appuyant sur des services web et .NET. Cela permettra de faciliter l'interaction avec des produits tiers, ou l'intégration de sources d'informations externes. Une aubaine pour les partenaires de Microsoft, qui pourront proposer des compléments plus puissants, plus facilement. Enfin, la généralisation de SQL Reporting Services au sein du logiciel permettra de créer des états complets, de façon simple. AMD, Linux et IBM sont les champions des supercalculateurs La liste de novembre 2008 du TOP500 des plus puissants systèmes informatiques de la planète est disponible. Le Roadrunner d'IBM conserve sa place de leader, talonné de près par le Jaguar de Cray. C'est toutefois Hewlett-Packard qui fournit le plus de machines classées dans le TOP500 (209), devant IBM (186). Cray (22), Dell (19) et SGI (17), sont très loin derrière ces deux acteurs.Notez que 290 des plus puissants ordinateurs de la planète se trouvent aux États-Unis. Une nette domination, même si l'Europe dispose d'une place non négligeable. Certaines autres statistiques sont intéressantes : ainsi, 82 % des superordinateurs de la liste sont des clusters, avec une prépondérance des puces x 86 64 bits (à 85,80 %). Les connexions en Gigabit Ethernet sont préférées à l'Infiniband (281 onfigurations contre 142 configurations). Le marché des supercalculateurs va cependant parfois à contre-courant des chiffres constatés dans d'autres secteurs. Ainsi, le top 20, qui regroupe des machines de performances extrêmes, fait la part belle aux puces AMD (neuf configurations), devant les composants Intel (sept configurations) et… des versions embarquées du PowerPC (quatre configurations). La domination d'AMD est encore plus forte dans le top 10, avec pas moins de sept machines présentes. Le système d'exploitation de référence est Linux, utilisé dans 87,80 % des cas. Il se place très loin devant Windows, qui n'est utilisé que sur cinq supercalculateurs du TOP500. La SUSE Linux Entreprise Server est largement présente dans les vingt premiers de ce classement, puisqu'elle équipe au minimum neuf de ces machines. HP lance son premier PC portable à écran tactile multi-touch HP lance son premier portable multi-touch, le TouchSmart tx2, qui permet un contrôle total du bureau via une interface à écran tactile. Cette technologie, similaire à celle utilisée pour l'iPhone et d'autres périphériques portables, a été fournie par la firme israélienne de développement logiciel N-Trig. Microsoft a déclaré qu'il introduirait la notion de multi-touch sur la prochaine version de son système d'exploitation, Windows 7, dont le lancement est prévu pour 2010. «Vous allez pouvoir surfer sur des sites Web et voir des photos ou des vidéos en quelques gestes. C'est une manière entièrement inédite de profiter de contenus numériques sur un PC portable», déclare Ted Clark, vice-président senior et directeur général de la division HP Notebook Global Business Unit. «Avec l'introduction du TouchSmart tx2, HP donne à ses utilisateurs une méthode plus simple et plus naturelle d'interagir avec leurs PC, tout en contribuant au succès des innovations liées à la technologie tactile», ajoute-t-il. Cette technologie permet aux utilisateurs de déplacer des objets à l'écran, de les réduire, de les agrandir ainsi que d'ouvrir et de fermer des applications avec leurs doigts. Elle est également livrée avec un stylet en complément de la souris et du clavier. Equipé d'une série de processeurs AMD Dual Core Turion et de Windows Vista, le Notebook 12,1 pouces dispose d'un écran pivotant, qui permet d'utiliser le PC comme un ordinateur portable classique. Son prix de départ est de 1 149 dollars. Microsoft offre son logiciel de sécurité Microsoft veut aider ses utilisateurs grâce à un logiciel comprenant une protection antivirus et un antispyware, apprend-on du côté de Redmond. Il semble donc que l'éditeur souhaite jouer des coudes avec les «géants» de la sécurité que sont McAfee et Symantec et leur couper l'herbe sous le pied en faisant du gratuit. Le Windows Live OneCare était une traduction classique des solutions de sécurité. Pour un coût de 49,95 dollars, il incluait une licence d'un an pour trois postes. Désormais, le nouveau programme de sécurité baptisé «Morro» veut faire plus simple et sera disponible en téléchargement dès la seconde moitié 2009. Microsoft semble avoir choisi de prendre le virage des netbooks et autres ultra-portables en favorisant une solution de sécurité plus légère et plus maniable pour les configurations peu puissantes. Un nouvel élan pour l'éditeur, un aveu de faiblesse pour McAfee qui explique que le géant de Redmond n'a réussi en deux ans qu'à capter 2 % du marché, soit un positionnement peu rentable. Il faut dire qu'entre les éditeurs et Microsoft, l'ambiance n'a jamais vraiment été à la franche camaraderie. Dans un communiqué, l'américain McAfee en remet même une couche : «Ils [Microsoft] sont désormais sur un modèle de gratuit qui ne prend pas en compte les besoins en sécurité des consommateurs». Tacle appuyé donc mais aussi crainte de voir le géant rogner certaines de leurs parts de marché en faisant du gratuit. Déjà en 2006 et 2007, Microsoft s'était attiré leurs foudres en refusant de leur communiquer des informations pour accéder au cœur de Vista et ainsi leur permettre de le sécuriser correctement. Bruxelles avait alors mis son nez et tranché en faveur des éditeurs de sécurité. Cette fois, il semble bien que Microsoft ait contourné la question.