La 16e session de formation organisée par le club de la presse Nedjma a été consacrée à la Société de l'information (SI) et son édification en Algérie. Animée par M. Ahmed Hamoui, expert en télécommunications, cette formation qui s'est déroulée jeudi dernier à l'institut Nedjma de Tixraine a regroupé pas moins d'une quarantaine de journalistes de la presse écrite et audiovisuelle. En rappelant d'abord les principes définissant le contenu de la future société de l'information, adoptés à l'issue du premier sommet mondial, organisé par l'ONU en 2003, M. Hamoui a souligné qu'il n'y a de société de l'information que «si la dignité humaine est respectée». Sur les conditions d'édification de cette société de l'information, l'expert signale que «la science joue un rôle capital», et que, d'une façon générale, «toutes les parties prenantes devraient travailler ensemble pour améliorer l'accès à l'infrastructure et aux TIC, de même qu'accroître la confiance et la sécurité dans l'utilisation des TIC, reconnaître le rôle des médias et encourager la coopération internationale et régionale». Un accès universel et équitable aux infrastructures et aux services des TIC, explique M. Hamoui, «constitue l'un des défis de cette société et devrait être l'un des objectifs de tous ceux qui participent à son édification». Et d'ajouter que «la croissance de la SI passe par la création d'un domaine public riche qui serait à l'origine de multiples avantages tels que la formation du public, la création d'emplois et l'innovation, entre autres». Par ailleurs, un rôle essentiel revient aux partenariats, en particulier entre pays développés et pays en développement, y compris les pays à économie en transition, dans les domaines de la recherche-développement, du transfert de la production et de l'utilisation des produits et services TIC, pour favoriser le renforcement des capacités et la participation à la SI à l'échelle mondiale. M. Hamoui a insisté sur «le renforcement du climat de confiance, notamment grâce à la sécurité de l'information et à la sécurité des réseaux, et à la protection de la vie privée et du consommateur, un préalable au développement de la SI et à l'établissement de la confiance parmi les utilisateurs des TIC». Une culture globale de la cybersécurité «doit être encouragée et mise en œuvre en coopération avec tous les partenaires et tous les organismes internationaux compétents. Ces efforts doivent être soutenus par une coopération internationale renforcée», selon l'animateur de la formation. Toujours sur l'aspect sécurité, ce spécialiste a expliqué que «les pays en développement doivent soutenir les actions des Nations unies pour empêcher l'utilisation des TIC à des fins incompatibles avec les objectifs du maintien de la stabilité et de la sécurité internationales». B. A.