L'objectif de la sélection algérienne aux Jeux Méditerranéens-2013 de Turquie est de décrocher le maximum de médailles pour un bon classement général. Les représentants algériens sont déterminés à honorer leur pays et réaliser l'exploit de monter sur le podium pour offrir au peuple algérien, un grand nombre de médailles dans ces joutes du bassin méditerranéen, rappelant qu'il faut toujours être ambitieux. C'est l'essence même du sport de compétition et de haut niveau. Quinze jours durant, des milliers de jeunes volontaires seront les acteurs magnifiques de plusieurs dizaines de compétitions en 23 disciplines et sur 42 sites, livrées par 4 000 athlètes et sportifs venus de 24 pays du bassin méditerranéen. Une grande fête sportive, médiatique et populaire. L'Algérie comme tous les autres riverains de la Méditerranée y participe avec son nombre de représentants des différentes disciplines inscrites au programme: comme la boxe, le football, le handball (messieurs et dames) et le volley-ball (messieurs et dames), ainsi que 14 sports individuels : natation, athlétisme, haltérophilie, judo, boxe, lutte, karaté, escrime, gymnastique, boules et pétanque, tir, cyclisme, aviron, tennis de table, voile, kayak et le basket-ball. Mais, la moisson de médailles viendra également des sports individuels. Toutefois, les récents résultats arrachés dans quelques compétitions comme ces Jeux Panafricains, les Championnats Panarabes, qui se sont déroulés récemment à Maputo ou à Doha, n'augurent rien de bon quant à la participation de l'Algérie aux Jeux Méditerranéens-2013 de Turquie. Le malaise est encore plus profond quand on sait que des dizaines de milliards sont dépensés annuellement dans la préparation des différentes sélections nationales, sans pour autant atteindre l'objectif souhaitée. Ces derniers résultats sont annonciateurs d'un naufrage et seront un autre aveu d'échec d'une politique sportive des fédérations et du COA menée jusque-là. La situation à laquelle est arrivé le sport national actuellement n'est en réalité qu'un logique aboutissement de ce qui s'est fait ces dernières années. La concurrence s'annonce rude et tous les bons résultats seront le fruit d'un long travail mené depuis quatre ans par les directions techniques nationales, lesquelles leur travail a été axé principalement sur la participation aux compétitions internationales, inscrites au calendrier des fédérations, qui permettent d'améliorer le classement mondial. En préparation à ces JM-2013, les sélections algériennes ont effectué plusieurs stages de préparation notamment en commun avec des sélections maghrébines comme en judo et ont pris part à des tournois de haut niveau. Les sports individuelles, les principaux pourvoyeurs de médailles, comme le judo, sont les sports universels, désormais développé et compétitif sur les cinq continents. La concurrence est donc extrême, car il n'y a plus de petits pays. Il est possible de trouver de grands talents dans des nations où le judo n'est pas une tradition : la Grèce, l'Espagne, Chypre, Andorre par exemple. Chez les dames, la Turquie est également très performante. Dans les autres disciplines collectives, les JM-2013 ne sont pas une priorité et qu'il est trop tôt pour se prononcer sur les objectifs de la participation. C'est le cas du président de la Fédération algérienne de volley-ball, Okba Gougam, qui a estimé, qu'il est encore trop tôt de se fixer des objectifs, vu qu'il a rencontré déjà des difficultés alors qu'il n'est qu'au début de sa mission. Selon lui, «L'équipe seniors dames, par exemple, n'a pas effectué de regroupement depuis les derniers Jeux Olympiques. Pis, les filles n'ont pas d'entraîneur depuis le départ du Polonais, Georges Strumlio, en novembre. Il se pose la question dans : quel état d'esprit sont ses joueuses ? Il cite aussi l'équipe nationale garçons qui a été engagée aux Jeux Méditerranéens et les Jeux Islamiques-2013, sachant que ces deux compétitions se déroulent durant la même période», a-t-il déclaré. Il a en outre révélé que «les JM-2013 ne sont pas une priorité» en attendant de faire un état des lieux. A. B.