Les délégués officiels de l'Union africaine de gymnastique (UAG) ont adopté à l'unanimité, samedi à Alger, les différents rapports à l'ordre du jour de la 12e assemblée générale (AG) ordinaire de l'instance africaine, sous la présidence de l'Algérien Mohamed Yamani. Les rapports adoptés sont ceux du procès verbal de la précédente assemblée générale, celui du président de l'UAG, Mohamed Yamani et ceux des différents présidents techniques. Les délégués officiels devront adopter également dans l'après-midi les rapports des présidents des trois zones de l'instance africaine (nord, centre et sud), du plan financier bisannuel et des vérificateurs des deux dernières années avant de passer au renouvellement des organes dirigeants. Il sera également question de l'élection de nouveaux Comités techniques gérant les différentes spécialités de la gymnastique africaine, pour lesquels des Algériens sont en course. Le quorum a été atteint avec la présence de 14 délégués officiels de fédérations sur les 16 que compte l'AG ordinaire de l'Union africaine de gymnastique. «Je pars sur une note positive et un sentiment du devoir accompli. J'espère maintenant que l'actuel secrétaire général de l'UAG, l'Algérien Ali Zaâter va me remplacer à la présidence. Ça fait quatre ans qu'on le prépare, c'est une candidature technique et politique puisqu'il est soutenu par le ministère de la Jeunesse et des Sports», a déclaré M. Yamani à l'APS en marge des travaux de l'AG. Le président de la Fédération internationale de gymnastique (FIG), l'Italien Bruno Grandi, devait assister à cette AG mais finalement, il n'a pu faire le déplacement à Alger pour cause de maladie. Il a été remplacé par le Suisse Norbert Bueche, chargé des statuts-FIG. Lors de son intervention au cours des travaux de l'assemblée générale ordinaire, M. Yamani a assuré qu'il était «en train de se battre avec Bruno Grandi pour que l'Afrique ait des places officielles aux jeux Olympiques (JO) et non plus de Wild Cards, comme c'est le cas actuellement». Pour l'ancien athlète algérien, l'idéal serait que les jeux Africains soient qualificatifs aux JO. «La seule chose à faire est de se manifester pour atteindre notre but. Il n'est plus acceptable d'annuler la compétition de gymnastique au dernier moment lors des jeux Africains, comme cela s'est passé au Mozambique en 2011», a-t-il regretté. En vue de l'élection du nouveau président de l'Union africaine de gymnastique et du renouvellement des organes dirigeants, un bureau de vote a été formé, constitué des délégués officiels du Zimbabwe et du Cap-Vert. Outre M. Zaâtar, sont également candidats à la présidence de l'instance africaine le patron de la Fédération tunisienne de gymnastique, Faycel Ben Ali Zemni et celui de la Fédération sud-africaine de la discipline, Jerry Masia. L'heureux élu à la tête de l'UAG pour le prochain mandat olympique (2013-2016) succèdera à M. Yamani, membre du Comité exécutif et du Conseil de la Fédération internationale de gymnastique, ès qualité, à ce jour, et président de l'instance africaine depuis sa création en Algérie en octobre 1990 (quatre mandats). Quant aux postes de comités techniques, six techniciens algériens sont candidats aux côtés de 49 autres postulants. Les candidats algériens sont : Khadidja Zeroc (aérobic), Mohamed Smaïl Hadji (gymnastique artistique masculine), Farida Rahmoune (gymnastique artistique féminine), Aïssa Mansouri (trampoline), Lynda Wahiba Mehenni (gymnastique rythmique), Sofiane Zahi (trampoline-tumbling) et le docteur Mohamed Amine Loughraieb (commission médicale). L'Union africaine de gymnastique compte aujourd'hui 24 fédérations, dont les gymnastes participent régulièrement à tous les événements du calendrier FIG.