C'est désormais une tradition dans la petite balle. C‘est grâce à ses enfants que l'Algérie s'est faite une place parmi les ténors du handball continental et les devants de la scène mondiale, même si le jeu à “7” algérien n'a pas brillé lors des derniers mondiaux. Djaâfar Belhocine, Salah Bouchekriou ou encore Aziz Derouaz, aujourd'hui président de la FAHB, ont été, tour à tour, les artisans des plus beaux succès du handball national, notamment à l'échelle africaine. Six titres de champions d'Afrique dont 5 consécutifs remportés sous la houlette d'Aziz Derouaz (entre les éditions 81 et 89) et la dernière couronne africaine remportée en 1996 à Cotonou (Bénin). Salah Bouchekriou qui a réussi à atteindre la finale, perdue face à la Tunisie, lors de la dernière Coupe d'Afrique des Nations, connaitra lui et le public algérien celui qui prendra son relais à la tête d'une sélection atteinte moralement et déstabilisée par les derniers évènements qui se sont produits au sein d'une fédération qui n'a pas su gérer un conflit dû à un mode de compétition contesté par un trio rebelle(le GS Pétrolier, le HBC El-Biar, le MC Saïda). Un litige qui a mis les compétitions nationales hommes en «stand-by» pendant des mois. Un vent de fraîcheur et de renouveau vient néanmoins de souffler dans les couloirs de la FAHB avec l'élection de Aziz Derouaz à sa tête et ce, à la place de Djaâfar Aït Mouloud. L'inventeur du 3-3 (défense avancée) essaye donc de faire avancer les choses et commence, avec son Bureau qui devra se réunir au cours de la semaine prochaine, par approuver le choix du futur coach des Fennecs, c'est à dire donner les commandes de l'élite du handball à un homme qui sera «Algérien, à coup sur» d'après les indices du premier homme de l'instance algérienne du handball mais aussi de Abdeslem Benmeghsoula, directeur technique national (DTN). Pour l'instant, quatre noms circulent. Il s'agit de Brahim Boudrali, Saïd Hadjazi et Kamel Akkeb qui exercent dans les Pays du Golf mais aussi de Reda Zegguili aujourd'hui entraîneur du Groupement sportif pétrolier. Entre spéculations et rumeurs, l'info tombera dans les jours à venir et permettra à la sélection nationale de retrouver un semblant de sérénité en attendant de se remettre au plus vite au travail en vue des importantes échéances figurant sur un calendrier chargé. Messaoud Berkous et ses camardes connaitront ainsi celui qui les mènera lors des prochaines sorties. En tête, la prochaine CAN- 2014 qui devrait se dérouler en Algérie même si Aziz Derouaz estime que la sélection serait trop juste pour être au top du rendez-vous biannuel de la petite balle africaine. En attendant, il faudra bien avancer parce que, et même si le jeu à sept semble au plus mal, il ne manquera pas d'ambitions en se préparant à remonter enfin sur la plus haute marche du podium, d'autant plus également que la compétition se déroulera sur le sol national et avec l'appui inestimable d'un public en or et toujours au rendez-vous. Une CAN-2014 qui devrait, espère-t-on du côté de la FAHB, jeter les bases d'un réel redéploiement. La balle est désormais dans le camp du nouveau Bureau fédéral conduit par un technicien qui sait ce qu'il veut et saura trouver le meilleur homme pour diriger la manœuvre en EN. M. T.