La volleyeuse Fatma-Zohra Oukazi a estimé, mercredi, que la place de vice-champion d'Afrique du GS Pétroliers reste «vraiment positive» malgré la défaite «injuste»en finale du 23e Championnat d'Afrique des clubs contre les Kényanes de Prisons (3-2), vendredi dernier à Antananarivo par la faute d'un arbitrage «partial». «L'arbitrage est pour beaucoup dans notre défaite en finale. On voyait le score défiler à une allure incroyable tellement il accordait des points imaginaires à Prisons. Même lors de notre victoire contre cette même équipe en phase de poules (3-2), les arbitres étaient passés à côté», a regretté Fatma-Zohra Oukazi dans une déclaration à l'APS. «Notre place de vice-champion d'Afrique reste cependant vraiment positive car nous avons affronté la sélection kényane seniors de volley-ball, de A à Z», a-t-elle argué. Oukazi s'est dite, par ailleurs, «heureuse» de sa désignation en tant que meilleure passeuse du tournoi, une distinction dont elle commence à s'«habituer» puisqu'elle l'a remportée lors des dernières éditions du Championnat d'Afrique des clubs champions. Le club de Kenya Prisons a conservé son titre de champion d'Afrique des clubs champions en battant le GS Pétroliers sur le score de 3 sets à 2 en finale de la 23e édition disputée vendredi dernier au Palais des Sports d'Antananarivo (Madagascar). C'est le 5e titre africain pour les Kényanes dont le 4e consécutif, après ceux décrochés en 2008, 2010, 2011 et 2012. Le GSP (ex-MCA) avait été sacré en 2002, avant de disputer la finale de 2008 perdue face au même adversaire, Prisons du Kenya, qui représentera le continent africain au Mondial des clubs prévu du 8 au 13 octobre prochain à Zurich (Suisse). Sur un autre registre, la passeuse du GSP a indiqué que son équipe devait se re-concentrer sur la compétition nationale pour s'adjuger «coûte que coûte» le championnat d'Algérie, remporté la saison dernière, et à la surprise générale, par le MB Béjaïa pour la première fois de son histoire en battant les «Pétrolières» (3-2) en finale du tournoi play-off. Oukazi menace de faire une croix sur la sélection algérienne féminine La volleyeuse internationale algérienne, Fatma-Zohra Oukazi, a menacé, mercredi, de mettre un terme à sa carrière en équipe nationale en raison d'un différend qui l'oppose au nouveau président de la Fédération algérienne de volley-ball (FAVB), Okba Gougam. «Je crois que je ne vais pas retourner en équipe nationale en raison d'un petit problème avec Okba Gougam concernant la représentante du volley-ball féminin à l'assemblée générale du Comité olympique algérien (COA)», a indiqué la passeuse du GS Pétroliers à l'APS. Sans la nommer, la native de Chlef, 29 ans, a expliqué que «cette représentante a été proposée au COA sans passer par un vote des joueuses de la sélection algérienne, ce qui est incompréhensible». Il s'agit de la volleyeuse internationale Narimane Madani qui a été acceptée en compagnie de Baya Rahouli (athlétisme) en tant que nouveaux membres de l'assemblée générale (AG) du COA. Cette entrée au sein de l'A.G. s'inscrit dans le cadre de l'application de l'article 7.1 des statuts du Comité olympique algérien, qui stipule que deux athlètes féminines sont choisies par le président de l'instance olympique pour figurer au sein de l'AG et ce après aval du Comité exécutif, ce qu'avait fait ce dernier le 20 mars 2013. «L'actuelle équipe nationale mérite tout le respect car elle a représenté dignement le pays en se qualifiant deux fois de suite aux Jeux Olympiques, a rappelé Oukazi. Notre représentante doit être élue par cette équipe». «Je vais partir maintenant en France pour régler quelques affaires personnelles et à mon retour dans une semaine, je rencontrerais le président de la FAVB et je demanderais à voir le président du COA (Mustapha Berraf) pour régler cette histoire», a fait savoir la championne d'Afrique 2009. «Si rien n'est fait pour rectifier ce problème, je ne retournerais plus jamais en équipe nationale», a menacé la sociétaire du GSP.