Le service minimum a été respecté au niveau des urgences de plusieurs hôpitaux à Alger, suite au renouvellement, lundi, du mouvement de grève auquel a appelé l'intersyndicale du secteur, a-t-on constaté. Ainsi, au CHU Mustapha-Bacha, le service minimum a été assuré et les malades qui ont été acheminés vers le service des urgences ont été pris en charge par le personnel médical. Parmi ces malades, certains ont été transférés vers les services de réanimation et de chirurgie. Au niveau de l'Etablissement hospitalier (EPH) de Birtraria (El Biar), les opérations chirurgicales prévues pour ce jour, ont été maintenues. La plupart de ces opérations étaient liées à des accidents de la route, aux maladies chroniques et pédiatriques. Au niveau de l'EPH d'Hussein-Dey, ce sont uniquement les malades nécessitant une prise en charge obstétrique, ophtalmique et pédiatrique qui ont été admis. Un médecin du service de gynécologie a indiqué à l'APS que les personnes âgées souffrant de maladies chroniques et les enfants passaient en consultation. S'agissant des établissements publics de santé de proximité (EPSP), les médecins généralistes étaient en grève et les cas urgents étaient transférés dans les hôpitaux des alentours. Les malades chroniques qui venaient pour un contrôle étaient pris en charge par quelques infirmiers qui ont respecté le service minimum. L'Intersyndicale de la santé, englobant les praticiens de la santé publique, les spécialistes et les professeurs en paramédical, observe une grève de trois jours renouvelable, pour réclamer la révision, à la fois, de leur statut particulier et du régime indemnitaire ainsi que l'ouverture du concours pour l'accès au grade du praticien chef pour les spécialistes.