Pour la Banque Mondiale il n'existe plus aucun doute : l'Algérie a réussi à maintenir un rythme de croissance appréciable malgré des défis internes et externes importants. C'est la conséquence, selon la BM, de la gestion efficace de ses ressources naturelles. Un constat appuyer par la vice-présidente de la Banque Mondiale pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, Mme Inger Andersen, à l'issue d'une visite de trois jours à Alger. C'est pourquoi «l'institution financière internationale est prête à élargir son programme en Algérie avec un soutien aux programmes de diversification de l'économie et de renforcement des institutions pour servir de catalyseurs à une croissance plus solide et inclusive», a informé la BM, dans un communiqué publié dans la soirée du mercredi dernier. Un document dans lequel Mme Andersen déclare : «Grâce à une gestion efficace de ses ressources naturelles, l'Algérie a réussi à maintenir la croissance malgré des défis internes et externes importants». Soulignant qu'une économie plus diversifiée permettrait de générer, à la fois, les sources de l'emploi et de la croissance, la vice-présidente de la BM a ainsi assuré que cette institution mondiale était «disponible à offrir toute son expertise pour aider l'Algérie à atteindre cet objectif». Evoquant, également, le développement durable, la BM a indiqué avoir déjà mobilisé un montant de 8 millions de dollars à travers le Global Environment Facility, un fonds fiduciaire géré par cette institution financière, pour piloter un projet sur l'amélioration des moyens de subsistance dans la région du sud algérien. Notons qu'au cours de son séjour à Alger, la vice-présidente de la BM a eu des entretiens avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le ministre des Finances, Karim Djoudi, et le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi. Mme Andersen a été également reçue par le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, la ministre de la Solidarité nationale et de la Famille, Souad Bendjabellah, le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Moussa Benhamadi, et le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohammed Laksaci. Par ailleurs, elle a visité une microentreprise créée par une jeune femme entrepreneure qui a lancé avec succès une entreprise de conseils en environnement avec un financement de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej), indique la BM. Pour cette institution de Bretton Woods, «libérer le potentiel créatif et productif des jeunes algériens est également un élément central de l'engagement de la Banque Mondiale en Algérie». Pour sa part, le directeur des opérations pour le Maghreb auprès de la BM, M. Simon Gray, qui a accompagné Mme Andersen lors de cette visite, a déclaré que l'Algérie avait «une détermination impressionnante pour atteindre ses objectifs de développement qui sont clairement définis». L'Algérie et la BM, rappelle-t-on, avaient conclu en 2011 un cadre de coopération pour la période 2011-2014, intitulé «Cadre de partenariat stratégique» (CPS) qui s'articule autour de trois axes. Il s'agit du renforcement de la croissance par la diversification de l'économie, la promotion d'un développement durable et la réduction des disparités régionales ainsi que le renforcement des institutions de planification économique, de suivi et d'évaluation et de décision. Z. A./APS
