Le ministre des Transports, M. Amar Tou, est revenu jeudi dernier sur la coopération entre l'Algérie et la France dans le domaine des transports, au lendemain de sa rencontre avec la ministre française du Commerce extérieur, Mme Nicole Bricq, qui était en visite dans notre pays. Dans un communiqué rendu public ce jeudi donc et mettant en avant les projets communs dans le secteur des transports, M. Tou a insisté sur la nécessité d'un partenariat «constructif» entre l'Algérie et la France. Répliquant à l'hôte de l'Algérie qui a affirmée que «l'Algérie n'est pas un marché» mais qu'elle «est vraiment un partenaire», le premier responsable du secteur a souligné «la nécessité d'un partenariat volontariste et constructif tel que celui conclu pour le montage et la maintenance des tramways ou ceux en finalisation pour les télécabines et pour les plateformes logistiques». Evoquant la contribution des entreprises françaises dans la réalisation des projets d'infrastructures de transports en Algérie, notamment le métro, le tramway et les télécabines, le ministre a regretté leur absence (les entreprises françaises ndlr) dans le programme de développement du réseau ferroviaire qui «constitue l'essentiel des investissements» engagé par le secteur, lit-on dans le communiqué du ministère. Mme Nicole Brick avait déclaré à l'ouverture du Forum de partenariat franco-algérien, mardi dernier, que les entreprises de son pays devaient se replacer en Algérie et que celle-ci «doit redevenir une destination naturelle des entreprises françaises». Elle a toutefois indiqué que les celles-ci sont «très présentes» dans des projets comme le métro et le tramway, mais a plaidé pour un renforcement et pour le développement de ce partenariat à d'autres modes de transport. Elle a également fait part, de sa disponibilité à œuvrer «activement» pour atteindre cet objectif. Dans le même communiqué, M. Tou a poursuivi en faisant une présentation des différents projets actuellement en cours de réalisation qui vont permettre, à l'horizon 2016, de porter le réseau ferroviaire national à quelque 12 000 km dont une bonne partie desservira les régions du sud du pays. Il a tenu à assurer que les travaux du système intégral du tronçon du métro d'Alger (Haï El Badr- El Harrach), confiés à une entreprise française «avancent rapidement» évoquant, par ailleurs, les tramways d'Alger, d'Oran et de Constantine. R. M./APS
Droit de réponse Radio Soummam En guise de droit de réponse suite à l'article paru dans votre édition du 18 mai 2013, je vous prise de bien vouloir insérer cette mise au point après la publication de certains éléments d'informations que je juge infondées. La radio Soummam n'est impliquée, ni de près ni de loin dans tout ce qui est relaté dans l'article publié. Aucune pression ou influence n'est exercée pour la radio Soummam, sur aucune institution afin de faire profiter son personnel d'éventuels avantages. Les activités de l'association s'exercent loin du travail quotidien de la radio Soummam et ne l'engagent nullement. La Radio Soummam n'est redevable que de par ce qui est diffusé sur ses ondes ou tout document dûment signé par son premier responsable. Les services de l'APC de Béjaïa cités dans ce qui est appelé (affaire de l'Omra et la subvention accordées à l'association) sont les seuls habilités à donner des explications. La Radio Soummam continue à assurer sa mission de service public dans le strict respect de l'éthique professionnelle. Droit de réponse de l'APC de Béjaïa Conformément au droit de réponse que nous confère la loi, nous, Assemblée populaire Communale de Béjaïa venus par cette présent apporter un démenti formel quand aux allégations rapportées par votre correspondant Kamel Ameghar en date du 18 mai 2013 sous le titre «La radio Soummam et l'APC au centre d'un scandale». Votre correspondant s'est permis de divulguer des informations non fondées. Concernant les locaux commerciaux attribués aux journalistes nous mettons au défi votre correspondant d'apporter des preuves de ces allégations non fondées. Les voyages OMRA ont profité aux travailleurs de notre commune annuellement sans privation et même nos anciens retraités, handicapés et ayants droit sont concernés. D'ailleurs cette année l'ensemble des demandes formulées par nos travailleurs ont été satisfaites. Les œuvres sociales des travailleurs communaux sont gérées par une commission souveraine et autonome et toute décision relève de ses compétences sans que l'administration communale ni ses organes élus n'ait à intercéder dans leurs gestion. Et a aucun moment le budget de fonctionnement de la collectivité n'a servi pour le financement d'un quelconque voyage ni tout autre privilège. Quant à la subvention de l'association citée, cette dernière qui dispose d'un dossier conforme, a été examinée par les différents services et commission compétente avant d'être approuvée par l'APC conformément à la réglementation en vigueur et en totale conformité avec les textes relatifs aux associations. Votre correspondant cite aussi des portables attribués l'année dernière par le comité des fêtes à des journalistes de la presse écrite, on se demande alors pourquoi cette information erronée n'a pas été divulguée par votre correspondant le moment opportun, en tout état de cause ces accusations feront l'objet de poursuites judiciaires pour diffamation et fausses déclarations.