Quelles sont les priorités de développement post-2015 pour l'Algérie ? C'est à cette interrogation que tente de répondre le Système des Nations unies en Algérie à travers une consultation menée en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères. Les résultats de cette consultation seront contenus dans un rapport sur la vision globale de l'après 2015 qui sera présenté par le Secrétaire général des Nations unies à l'occasion de la 68e Assemblée générale, prévue au mois de septembre prochain. Ledit système vise à remplacer celui des OMD (les Objectifs du millénaire pour le développement) qui arrive à terme en 2015. Il s'agit donc de mettre en place un mécanisme qui aiderait à réfléchir sur un agenda de développement adapté aux attentes des populations. Pour ce qui est du présent SNU (Système des Nations unies) en Algérie, l'enquête a été lancée depuis juin 2012 afin de faire participer le maximum de personnes. Dans un communiqué rendu public, hier, lors d'un atelier de restitution des consultations post- 2015 tenu à Alger, il a été indiqué que «la consultation menée par le SNU a concerné près de 350 personnes consultées directement lors de groupes de discussion. 102 jeunes, via une enquête qualitative, et plus de 700 personnes se sont exprimées à travers un sondage en ligne». Toujours en cours (sur le site : www.myworld2015.org), le sondage vise à «recenser les voix, les priorités et les opinions des citoyens afin que les dirigeants de ce monde en soient informés lorsqu'ils entreprendront le processus de définition du prochain ensemble d'objectifs mondiaux visant à mettre fin à la pauvreté». Intervenant au cours de l'atelier, Mme Cristina Amaral, coordinatrice du SNU, a déclaré que «l'enquête aboutit à de précieuses indications pour mieux réfléchir les programmes de développement», et «les consultations importantes au vu de leur inclusivité». Les participants à cette enquête ont convergé, jusqu'à présent, vers plusieurs aspirations : l'emploi, le logement, la bonne gouvernance, l'Etat de droit, la paix et la sécurité, l'éducation, la santé, l'accès aux soins et la cohésion sociale. L'équipe du SNU Algérie précise que «l'accent a été mis sur l'inclusivité du processus, dans lequel ont été consultés des jeunes chômeurs, des femmes rurales et des chercheurs universitaires». A. Y.