Par Amar rafa Le RND a réitéré son soutien au président de la République et au gouvernement pour la mise en œuvre du programme d'Abdelaziz Bouteflika, comme l'a affirmé, jeudi dernier, son secrétaire général par intérim, Abdelkader Bensalah, en exprimant la grande fierté du parti de participer à la mise en œuvre des projets inscrits dans ce cadre. «Nous avons soutenu et continuerons à soutenir le président de la République», a affirmé en substance M. Bensalah, lors d'une réunion de la commission nationale préparatoire au 4e congrès du parti, qu'il a présidée, jeudi dernier à Zéralda, en précisant que son parti «continue à croire en la justesse des orientations et choix du président de la République, et de ses programmes successifs, que nous avons soutenus durant toutes les étapes de mise en œuvre et que nous continuerons à soutenir». A cette occasion, il devait exprimer sa fierté quant à la participation du RND, à travers ses cadres, à «la mise en œuvre de cette politique et des réalisations qui ont permis de grands résultats sur le double plan social et économique, démontré une maîtrise parfaite de la situation sécuritaire, consacré clairement la stabilité du pays, et réunit les conditions de réussite de la politique de redressement national et les choix des réformes politiques». En abordant dans ce cadre le dernier remaniement du gouvernement, M. Bensalah a renouvelé son soutien au nouveau gouvernement, qu'il appelle «à poursuivre l'effort de renforcement du rythme de développement, à renforcer l'investissement». Il a également renouvelé son attachement à «la nécessité d'œuvrer dans le cadre de la base nationale soutenant le président Bouteflika et son programme» et appelé les cadres du parti, pour leur part,«à redoubler d'efforts pour œuvrer à réduire l'écart entre les autorités publiques et le citoyen». M. Bensalah a, d'autre part, invité ses cadres à la mobilisation en prévision des prochaines étapes de préparation du 4e congrès du RND, prévu en décembre prochain, en privilégiant la voie du dialogue. Cette échéance constitue une «étape décisive dans l'histoire du parti», qui est à même de réaliser un «saut qualitatif» dans l'organisation et la gestion de cette formation politique, a-t-il considéré. Le congrès sera l'occasion de «définir les perspectives, de fixer les objectifs, de choisir les politiques et d'arrêter les positions vis-à-vis des questions nationales importantes et des futures échéances», a estimé M. Bensalah. Pour ailleurs, il a relevé que les préparatifs du congrès se déroulent bien jusqu'à présent, «grâce à la compréhension et la coopération de tout un chacun», allusion faite surtout à l'autre aile dite du «comité de sauvegarde» du parti, dont les chefs de file étaient présents à la réunion en les personnes de Yahia Guidoum et de Noria Hafsi. A relever qu'après le discours de M. Bensalah, les travaux de la commission nationale préparatoire du 4e congrès se sont déroulés à huis clos pour l'examen des résolutions de ses quatre commissions et des préparatifs en cours pour la tenue des assemblées générales des militants du parti au niveau des communes et des congrès aux niveaux des wilayas et régionaux. Ces travaux ont été sanctionnés par un communiqué reflétant les positions du parti, tient-on à souligner. A. R.
Le RCD plaide pour une décentralisation fiscale Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a plaidé, vendredi à Alger, pour une décentralisation fiscale, condition sine qua non pour une démocratie de proximité. «Le RCD qui prône une régionalisation modulable considère qu'il est temps d'asseoir une décentralisation fiscale, condition nécessaire à une démocratie de proximité», a déclaré le président du parti, Mohcine Belabbas, lors de la 5e session ordinaire de son conseil national. Il a estimé que «cela permettra de créer un lien d'affectation entre les impôts payés et les dépenses publiques effectuées au niveau local pour permettre une redistribution et un contrôle immédiats et efficients de la gestion des deniers publics». Revenant sur les élections présidentielles d'avril 2014, M. Belabbas a estimé que «le rassemblement le plus large possible doit être organisé pour parvenir à un consensus républicain qui garantisse la paix civile et les libertés du citoyen».