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«Yamaha», «Hassen Radio Milaha», «Houari je m'en fous» et les autres
Chaque club en Algérie ou ailleurs a sa mascotte
Publié dans La Tribune le 08 - 06 - 2008

Chaque club en Algérie ou ailleurs a sa propre mascotte. S'il ne s'agit pas d'un objet, ours en peluche ou autres, moins utilisés dans les magasins des clubs que sur le bord de terrain avant le match et à la mi-temps, les mascottes sont avant tout là pour l'ambiance. Les mascottes les plus reconnues sont celles qui se déplacent avec les clubs durant toute l'année, ne se privant jamais de donner de la voix à leurs favoris. De Hacene Yamaha du CRB, frère de feu Hocine, le diable rouge algérois qui sillonnent les stades de la capitale pour encourager les Belouizdadis, à Amar Staïfi le célèbre danseur des stades de l'ES Sétif, à Zdeg Rdeg, Pinaza et El Marteau les dinosaures du MCA, en passant par Hassen Radio Milaha du NAHD, Karim El Braydij des Criquets jaunes, «Houari je m'en fous» du MCO, Allaoua le pigeon voyageur d'Annaba, on espère que les clubs n'ont pas mis tout leur budget pour trouver le nom des mascottes. L'importance de ces dernières, en revanche, n'est plus à prouver. Malgré la présence au sein du club de quelques-uns des meilleurs joueurs au monde, d'un président milliardaire, du meilleur manager , toutes les pensées des supporters acharnés des clubs vont à leurs favoris.
Qu'il pleuve ou qu'il vente, ils sont là, devant les milliers d'inconditionnels à encourager leur équipe jusqu'au bout. Le maintien de la tradition, et pour l'esprit du football, il faudrait qu'avant chaque début de match les mascottes des clubs en lice fassent le tour du terrain pour soulever les foules en le saluant. La mascotte belouizdadie, Yamaha, à effectué tous les déplacements avec l'équipe des Rouge et Blanc. En effet, à chaque sortie, il fait un saut aux vestiaires juste avant le début de la rencontre pour souhaiter bonne chance aux joueurs. Un geste apprécié par les Belcourtois...
Peut-on porter un maillot différent de celui de l'autre supporter sans crainte ?
Si les comités ou les services de l'ordre tentent de museler les supporters, il finiront par avoir des dérives comme chez les footeux, alors laissons la joie de vivre aux supporters du foot spectacle, et aux mascottes des clubs, s'exprimer ceux qui les représentent si bien, les supporters le leur rendent tout aussi bien. Laissons au football cette convivialité que nous avons oubliée dans tous les autres sports. Que le football reste football et ne devienne pas autre chose comme maintenant. On ne peut plus emmener son fils sans inquiétude dans l'enceinte du stade, où l'on peut comme jadis lui montrer le respect de certaines valeurs, le respect de l'autorité, la sanction de la tricherie, l'abnégation, le courage, etc. Où l'on peut porter un maillot différent des supporters assis à côté de moi sans aucune crainte. Il faut faire en sorte de conserver cet esprit sportif ! Les responsabilités ne sont pas faciles à porter mais pensez à vos enfants ou petits-enfants dans un stade de football dans 20 ans. Certes, le comité de supporters est en charge de la sécurité, ses membres ont des impératifs mais cela nuit, selon la plupart des supporters des clubs, à ce que l'on appelle communément l'esprit football. Pour eux, le déplacement au stade doit être un vrai moment de bonheur pour tous les présents. Cette manie à outrance de la prise au sérieux de tout et son contraire est aux antipodes des valeurs susmentionnées, au contraire des personnes comme le vrai supporter. Encourageons au contraire les rencontres entre supporters, favorisons l'esprit festif spontané qu'on rencontre au cours des matches en préservant les valeurs de respect et d'esprit sportif. Les exemples de dérives dans d'autres stades doivent nous alerter sur le risque qu'il pourrait y avoir à vouloir trop standardiser. Chez nous, les supporters s'apprécient et se respectent. Sauvegardons cela en les laissant fraterniser.
Abdoulaye Thiam, mascotte des Lions du Sénégal
Il ne saurait passer inaperçu. Abdoulaye Thiam ou encore Thiam 12e «Gaïndé», attire l'attention sur lui, avec son accoutrement, sa moto, sa voiture, son lit, sa maison et même ses moutons aux couleurs nationales. Ce n'est pas qu'il veuille paraître extravagant, c'est sa manière d'exprimer son patriotisme. Il n'hésite pas à abandonner son boulot pour enfiler son équipement et courir derrière les Lions. Un patriotisme qui ne fait pas de demi-mesure, car il est là pour «le Sénégal qui gagne». Mieux, il est prêt à aller au fin fond de la brousse solliciter des prières pour certains joueurs. Ces derniers le lui rendent bien, avec quelques gros billets.
Sunday Olabode, la mascotte du Nigeria, décédé au Ghana
La mascotte du club des supporters du Nigeria, Sunday Olabode, est décédée à Tokoradi, moins de 24 heures après la défaite de son équipe face au Ghana (1-2) en quart de finale de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) de football, a annoncé à la PANA le secrétaire des supporters du Nigeria, Yomi Whese. Il a précisé que le décès est survenu à l'hôpital militaire de Takoradi,
indiquant que M. Olabode, 42 ans, était un employé d'une grande entreprise nigériane de pompes funèbres. Le défunt était la mascotte du club de supporters du Nigeria, succédant à ce poste David Ogunbor, lui-même décédé il y a trois ans. M. Whesea a affirmé que le défunt supporter s'était senti mal peu après le début de la phase finale de la CAN, le 20 janvier, et avait été placé sous la surveillance du médecin du club.
Oulidha, la mascotte du club de l'Espérance de Tunis
C'est en 1989 qu'«Oulidha» a vu le jour, conçu et imaginé par le caricaturiste Hassen Mechichi, le petit bonhomme souriant et jovial arborant, à la fois, la chéchia des ancêtres, la jebba traditionnelle et les crampons de football, devient un véritable porte-bonheur pour l'Espérance puisque sa silhouette est, désormais, associée à tous les succès du club. Au lendemain de l'assemblée générale de juillet 1998, lorsque l'idée de changer la mascotte a été lâchée,
Oulidha avait fait la moue et n'avait retrouvé son sourire qu'avec les succès qui se sont succédé à une allure rapide. Agé d'à peine dix ans, il s'affirme, de jour en jour, comme étant un familier des cours royales, un grand voyageur mais surtout un beau gagnant à tel point que sa silhouette est devenue indissociable de l'Espérance.
La chevelure abondante, l'allure juvénile et les yeux rivés vers l'avenir, Oulidha n'est pas seulement une mascotte ou une marque mais il est, surtout, un symbole qui authentifie avec fierté l'Espérance des années 90. Cette notoriété lui a valu d'être constamment exposé aux actes de piratage, de malfaçons et de contrefaçons. Aussi,a-t-il jugé nécessaire de se protéger par un brevet d'authenticité délivré en 1997 par l'Institut national des normes et de la propriété industrielle (INNORPI).
Burkina Faso : Soumaïla aux commandes de l'UNSE
Chose promise, chose due, serait-on tenté de dire. Le jour tant attendu est enfin arrivé. Le bureau exécutif national de l'Union nationale des supporters des Etalons (UNSE) tant prôné par le ministre Jean-Pierre Palm, a été mis sur pied un certain samedi 22 juillet 2006 au Relax Hôtel. C'est Soumaïla Ilboudo, commerçant de son état, qui a été porté à la tête de cette structure. Le tout nouveau président de l'UNSE a souhaité que cette union soit celle de tous les Burkinabés sans distinction aucune. «Nous allons faire mieux que toutes les équipes qui nous ont précédés», a-t-il ajouté, dévoilant ainsi les ambitions de l'équipe qu'il dirige. Le ministre des Sports et des Loisirs a tout d'abord félicité le Comité national olympique des sports burkinabés pour avoir mené à terme cette mission. Il a par la suite félicité et prodigué ses encouragements à la nouvelle structure dirigeante des supporters des Etalons à laquelle il a demandé de laisser la porte ouverte à tous ceux qui désirent y entrer.
Jean-Pierre Palm a exhorté l'équipe de Soumaïla Ilboudo à œuvrer pour que le Burkina soit en Afrique du Sud 2010. Séance tenante, le ministre des Sports et des Loisirs a dévoilé les noms de trois membres d'honneur de l'UNSE. Ce sont El Adj Oumarou Kanazoé, le colonel Djerma et El Adj Noufou Ouédraogo.
Allemagne : Franz, le fou du Hertha Berlin
Le club attire des fans jusqu'à cinquante kilomètres à la ronde. Beaucoup de gens de l'Est soutiennent le Hertha ! Mais aucun gars de l'Ouest ne supporte l'Union. Cette équipe ne regroupe que des gens de son quartier de Köpenick. Entre Est et Ouest, il n'est plus question de césure politique, mais les identités demeurent, et un club de sport est toujours propice à les maintenir en éveil. Et c'est ainsi que les tee-shirts Ost bloxx répondent aux maillots West Side.
Autre lieu, autre atmosphère. Les supporters rouge et blanc de l'Union ne connaissent pas les sièges numérotés. Leur premier mérite est de jouer des coudes pour entrer dans ce petit anneau de béton d'avant-guerre et de parvenir à s'extraire de la cohue massée devant les quelques portes étroites de l'enceinte.
Une fois entrés, ils sont comprimés dans les gradins, seulement séparés du terrain par un haut grillage.
M. G.


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