Après quelques jours de silence, Yacef a décidé de sortir de son mutisme pour expliquer l'attitude qu'il a eue envers son capitaine Badji. Après quelques jours de silence, Yacef a décidé de sortir de son mutisme pour expliquer l'attitude qu'il a eue envers son capitaine Badji. «Je veux expliquer les raisons qui m'ont incité à intervenir auprès de Badji qui en sa qualité de capitaine, doit intercéder en faveur de tout le monde sans aucune distinction ni favoritisme. Ayant eu vent que certains joueurs avaient perçu leur dû avant le départ en Tunisie, j'ai voulu avoir plus d'explications auprès de Badji puisque c'est lui le capitaine. Je lui ai d'ailleurs demandé de défendre tout le monde sans aucun favoritisme, puisque nous jouons tous pour les mêmes couleurs. Le ton est monté, mais les choses sont restées dans les limites de la correction. Je tiens à préciser que je ne suis pas un joueur à problèmes, je suis quelqu'un de franc qui dit les vérités en face. J'ai voulu savoir pourquoi certains on touché leur argent alors que d'autres non.»
«Je ne suis pas un simulateur, encore moins un tricheur» Yacef, qui s'est blessé à l'épaule, a été vite accusé de simulation dans le but de ne pas prendre part au match de coupe de jeudi dernier. La raison selon ses détracteurs : la non-régularisation de sa situation financière. En ce qui le concerne, l'attaquant mouloudéen a tenu à remettre les choses à leur place : «Je ne suis pas un simulateur encore moins un tricheur. Si j'ai quelque chose sur le cur, je le dis en face. Je suis blessé, j'ai une échographie qui prouve ce que j'avance. De ce fait, j'étais dans l'incapacité de jouer le match de coupe. Ce n'est pas un boycott comme certains le prétendent. Certes, je n'ai toujours pas perçu la deuxième tranche de ma prime de signature que je devais toucher à une date précise, mais ce n'est pas cette non-régularisation qui va me faire perdre mon sens du professionnalisme. Je ne l'ai pas fait lorsque j'étais à l'USMA, à la JSK et au Widad de Casablanca, alors ce n'est pas maintenant que je vais faire tout un plat pour l'obtention de mon dû.»