L'Espérance de Draâ-El-Mizan, promue cette saison en Régionale 2, après un séjour de trois longues saisons en division inférieure, a bouclé la phase aller à une confortable 4e place avec un pactole de 25 points sur 45 possibles Un joli coup quand on sait que dans ce groupe se côtoient des équipes expérimentées dont les trois clubs ayant terminé la moitié du championnat sur le podium : l'USO Amizour, la JS Ighil Ouazoug et CRB Kherrata. Les protégés du duo Sahraoui-Matki auraient pu même faire mieux et franchir la barre des 30 points avec un peu plus de chance et de réussite surtout lors des trois matches nuls réalisés à domicile. Avec sept victoires dont deux hors de leurs bases, quatre matches nuls et autant de défaites, Les Espérantistes n'ont pas à rougir de ce qu'ils ont accompli. D'après les entraîneurs et les joueurs qui ont eu à les affronter lors de cette première moitié de parcours, les Sudistes de la wilaya de Tizi-Ouzou pratiquent un jeu attrayant même à l'extérieur.
Le satisfecit de Matki Un compliment qui n'atténue pas pour autant le goût d'inachevé qu'éprouvent les joueurs lorsqu'ils se remémorent les ratages, surtout à domicile, au contraire de l'un des deux entraîneurs, Rachid Matki, qui, lui, se dit satisfait malgré tout. «Le parcours que l'équipe a réalisé est appréciable. Souvenez-vous bien, à la veille du début du championnat, d'aucuns ne s'attendaient à monts et merveilles de la part de l'ESDEM qui n'a engagé aucun joueur de l'extérieur, même la préparation d'intersaison a débuté en plein mois de carême avec un effectif très réduit. Ma foi, en se classant dans le peloton de tête à la fin de l'aller, après des passages à vide, des atermoiements qui ont duré un bon bout de temps, ceci sans parler du manque de moyens financiers, l'équipe a progressé dans l'ensemble, même si je suis d'accord pour dire qu'on aurait pu faire mieux. L'équipe a des carences et les dirigeants en sont conscients à priori, avec du travail et peu plus de discipline, que l'ESDEM aura, encore, plus d'ambition et réussira un meilleur parcours dans la phase retour pour se frayer une place sur le podium. Il est aussi important de souligner que l'Espérance possède un groupe de jeunes pétris de qualités. L'Espérance a de tout temps formé des joueurs de qualité et nous savons que le talent ne nous a jamais fait défaut, par conséquent, la relève est constamment assurée.»
Ambitions intactes Tout comme l'entourage de l'équipe, Rachid Matki n'a pas besoin qu'on lui dise que la phase retour risque d'être plus dure que ne l'a été la première moitié de championnat. «Pour la phase retour, nous essayerons de garder la même ligne de conduite, car nous avons un projet de jeu comme cela fut durant la phase aller où aucune équipe ne nous dominé à l'extérieur en dépit des défaillances de certains joueurs titulaires pour des raisons de scolarité et autres. Notre groupe progresse à mesure qu'on avance dans le championnat et nous essayerons de maintenir cette cadence.» Concernant la trêve, elle a été utilisée à bon escient jusque-là avec des matches, dont ceux livrés face à l'IB Lakhdaria qui ont permis à tout le monde de se situer, notamment pour corriger les carences. A la question de savoir si l'objectif de l'équipe a été revu au fil du temps, le coach espérantiste nous fera savoir que rien n'a changé «Nous avons décidé de jouer pour rester dans cette division, mais sachez que nous nous bataillerons pour un maintien honorable, c'est-à-dire terminer le championnat parmi les cinq premiers. Comme vous le savez, nous n'avons pas renforcé l'équipe, au contraire nous avons enregistré plusieurs départs et pour combler le vide nous avons fait appel à cinq de nos meilleurs juniors dans le but de les mettre dans le bain, de ce fait, les préparer pour les saisons à venir.» Même le nouveau bureau, à sa tête le fraîchement élu président M. Salemkour, épaulé par l'ex président M. Boumghar, ne rechigne pas pour doter en moyens nécessaires cette équipe. Ainsi, malgré quelques couacs, somme toute compréhensibles, les Espérantistes de Draâ El Mizan ont satisfait plus que déçu. Reste maintenant à confirmer, ce qui est plus dur. S. Skandraoui ASC Irdjen Vers l'élection d'un nouveau président
La formation d'Irdjen se retrouve depuis plusieurs semaines sans président de CSA, et ce depuis l'annonce officielle du président Mouloud Lazri de quitter définitivement la gestion des affaires de l'ASCI. N'ayant pas pu résister à un certain nombre de problèmes, Lazri a préféré jeter l'éponge, sachant aussi que même au niveau de la ligue et de la DJS la validation de son dossier déposé au début de saison, après son élection à la tête du club, tarde à être entériné par l'instance dirigeant le sport, suite à cette fameuse circulaire qu'on entend appliquer à Tizi Ouzou contre vents et marées, stipulant qu'un président de club doit jouir d'un certain niveau d'instruction. L'absence d'un président de CSA depuis plusieurs jours à l'ASCI n'est pas restée sans conséquences, puisque le club n'a bénéficié d'aucune aide financière à ce jour, ce qui rend la mission des Aiglons des plus délicates lorsqu'on sait qu'une centaine d'athlètes y sont affiliés, aussi, si le maire de la commune s'est montré disponible à faire sortir l'ASCI de son marasme, il n'en demeure pas moins qu'un président de CSA doit être élu dans les meilleurs délais. Mercredi dernier, au siège du club s'est déroulée une réunion urgente pour débattre de la situation critique que traverse le club, malheureusement plusieurs personnes censées répondre présent, ont tout simplement tourné le dos à cette équipe. Ainsi, de sources sûres, on a appris que c'est le capitaine d'équipe actuel Yacine Hammoum qui sera le potentiel candidat à la succession de Mouloud Lazri qui, même si la ligue se ravisait en lui accordant la chance d'honorer son mandat.