Il y a de quoi nourrir des regrets ! L'OSEK n'a pas réussi un parcours tel que ses supporters le souhaitaient après l'encourageante saison dernière. Avec 21 points à leur compteur, les coéquipiers d'Ait Henia n'ont pas de quoi s'enorgueillir. L'équipe chère au président Barris a bouclé la phase aller à la 7e place, ex-æquo avec El Hachimia et Azeffoun à 14 points du leader. Les camarades de Kedjoual ont réalisé 5 victoires, étaient contraints à 6 matches nuls dont deux à domicile face à Tichy et Ighil Ouazoug, et 4 défaites dont une à domicile. Les Olympiens sont la seule formation à avoir tenu en échec le leader Amizour chez lui (1-1), mais ils n'ont réalisé aucune victoire à l'extérieur, ce qui prouve toute la fragilité de cette formation lorsqu'elle évolue à l'extérieur. Les camarades de Ouanoughi ont donc laissé filer 7 points dans leur fief, ce qui évidemment laisse beaucoup de regrets chez les supporters qui au lieu de voir leur équipe s'installer tout juste derrière le leader la voit reléguée à 14 points de celui-ci. Sur le plan défensif avec 11 buts encaissés, les Olympiens sont classés à la respectable 3e place derrière Amizour et Draa El Mizan. Le maillon faible de cette formation de la Soummam est incontestablement cette ligne offensive qui pointe à la l'avant-dernière place du groupe pour n'avoir réussi à trouver que 9 fois le chemin des filets adverses. Des statistiques qui, bien entendu, suscitent la moue, mais les derniers résultats de la phase aller sont le signe plus ou moins évident d'une sérénité retrouvée. Les Bleus donnent l'impression d'avoir repris du poil de bête pour sortir de la zone rouge en réalisant un nul et une victoire lors des deux dernières journées. Pour l'équipe de l'OS El Kseur qui fêtera cette année ses 75 ans d'existence, il est temps de jouer les premiers rôles et accéder à un palier supérieur. C'est le vœu des supporters et de toute une région qui a enfanté des joueurs de la trempe de Rachid Baris et Bouzid Dries l'actuel vice-président des Olympiens. Pour les fans, la remontée progressive au classement semble vouloir indiquer qu'il faut croire en cette équipe, sauf qu'elle a besoin d'être ‘'fouettée'' pour donner la pleine mesure de ses potentialités. Mais, il faut dire que les perturbations survenues à la barre technique avec trois entraîneurs depuis le début de saison, Hamitouche, Zerrari et actuellement Kouchane, ne sont pas faites pour rassurer les joueurs qui comptent parmi eux de nouveaux venus en les personnes de Kaloune, le frère du coach Kouchane et Mouloudji qui seront, selon les dirigeants, d'un apport conséquent pour l'equipe. Le staff technique, quant à lui, a mis à profit cette trêve pour se préparer convenablement. Le tout est de remettre le train sur les rails pour retrouver la joie de jouer et redynamiser le groupe en prévision des matches difficiles qui les attendent. T. Hammouche CA Fréha Sale temps pour les Ath Djennad Au train où vont les choses, le CA Fréha ne se détachera pas de la dernière place occupée depuis la fin da la phase aller. Le club des Ath Djennad est en train de vivre des moments très difficiles. Il en a connu d'autres, mais la conjugaison de beaucoup de paramètres a fait qu'il lui sera difficile de se ressaisir d'aussitôt. Le comportement des joueurs n'a pas été pour atténuer la situation puisque ces derniers n'ont pas repris les entraînements depuis un mois déjà. L'argent serait la cause principale qui a poussé les joueurs à bouder leur club. Rien ne va plus donc dans le club d'Ath Djennad qui a déjà ‘'consommé'' 3 entraîneurs et 2 présidents, Ait Ramdane et Chikhi Hocine. Le départ de l'ancienne équipe dirigeante, remplacée par celle de Guerda Mohamed, nouvellement installé à la tête du club, a crée un vide administratif au point où nul n'est en mesure de procéder au retrait de l'argent que l'APC daigne injecter dans le club. Pourtant, l'alternance s'est déroulée dans le respect des textes en vigueur lors de l'AG qui a plébiscité le nouveau président, mais à la dernière minute, selon les informations émanant de Fréha, le bilan de l'équipe précédente condition sine qua non pour un éventuel agrément de la nouvelle équipe, fait défaut. Sale temps pour le CAF. F. Boudjema