Depuis les années 90, marquant la fin du 20e siècle, on n'a plus revu un JSK-USMA (ou USMA-JSK) sans que l'un ou l'autre ne se plaigne à la fin de la rencontre. Un match JSK-USMA qui se termine sans une victoire de l'équipe recevante, avec un échange de maillots, sous les applaudissements de l'ensemble du public et sans le jet d'un caillou… Cela fait un siècle qu'on n'a pas vu ça ! Oui, vous avez bien lu : depuis les années 90, marquant la fin du 20e siècle, on n'a plus revu un JSK-USMA (ou USMA-JSK) sans que l'un ou l'autre ne se plaigne à la fin de la rencontre. Les accusations échangées comme on se lance des projectiles étaient nombreuses : mauvais accueil, agressions, intimidation des arbitres, insultes et même… salissures dans les vestiaires. On aura tout vu et tout entendu depuis un peu plus d'une décennie. Et voilà que jeudi dernier, à la fin du match JSK-USMA, on n'a parlé que de… football. Plus même : les joueurs des deux camps se sont échangé leurs maillots en se congratulant chaleureusement et ont même regagné ensemble les vestiaires. Même l'arbitre, Mohamed Benouza, n'a pas eu à se cantonner dans son vestiaire ou à quitter le stade sous escorte pour échapper aux invectives de l'un ou de l'autre protagoniste. Que dire alors de la discussion franche et courtoise entre Mohand Cherif Hannachi et le chef de la délégation de l'USMA, Abdelkrim Mechia, qui avait été, lors des années de froid entre les deux clubs, le dirigeant usmiste le plus virulent envers le patron de la JSK ? Si après la pluie vient le beau temps, on sait désormais qu'après la folie, vient la raison… Le football a sa raison que la raison aurait tort d'ignorer. F. A-S.