Daif ou celui qui a sauvé le PAC de la débâcle L'une des rares satisfactions de ce match entre le CSC et le PAC aura été sans conteste l'excellente prestation du gardien de but Daif. Ses interventions devant Herouche à la 26', Bouaïcha aux 27'et 31', Touati à la 76' et enfin Maïdi aux 88' et 91' auront contribué à arracher le point du nul que le PAC a soigneusement mis dans ses bagages avant de repartir. Cuckovic : «Je suis déçu, mais…» En fin de rencontre, l'entraîneur du CSC est resté mitigé lorsqu'on lui a demandé son avis sur le rendement de son équipe. «Que dire de ce partage des points à part qu'il est le bienvenu à voir la prestation tout juste moyenne du CSC. Chacun connaît parfaitement les conditions auxquelles nous sommes contraints et, de ce point de vue, il devenait difficile de réagir comme tout un chacun l'aurait espéré. Il y a eu du bon et du moins bon. Notre adversaire a justifié tout le bien qu'on pensait de lui car il a joué en conquérant et de manière intelligente. En ce qui nous concerne, nous avons essayé de présenter le meilleur onze possible avec les éléments disponibles et présentant le maximum d'atouts physiques surtout. Hélas, on n'a pas vu un groupe compact comme à l'accoutumée. Beaucoup n'avaient pas les moyens d'appliquer nos consignes. C'est ce qui explique les erreurs de marquage et surtout l'absence du jeu en bloc comme on a pris l'habitude de voir. La certitude, c'est que nous étions loin de notre façon de faire habituelle. Je peux même dire que ce nul est assez positif pour nous.» En fin de rencontre, alors que rien ne présageait un quelconque incident, un des deux arbitres-assistants a été touché par un projectile à la tête. Ce dernier a rapidement été pris en charge par les éléments de la Protection civile qui l'ont évacué à l'hôpital. Le hic c'est que le directeur du jeu est allé un peu vite en besogne. Voilà ce qu'il a mentionné sur sa feuille de match : «Je signale des jets de projectiles ayant entraîné la blessure grave à la tête de l'un de mes assistants, laquelle a entraîné son évacuation à l'hôpital.» Ce qui évidemment ne risquerait pas de passer inaperçu du côté de la commission de discipline de la Ligue. En d'autres termes, le CSC risque, comme s'il avait encore besoin d'accumuler les mauvaises situations, de voir le stade Hamlaoui frappé de huis clos. Tahar Aggoune Bouhellal : «Si on joue comme ça à l'extérieur, l'accession sera dans nos cordes» Calme et concentré tout au long des débats, le coach paciste Bouhellal a eu les réactions qu'il faut à chaque fois pour réadapter le jeu de son équipe aux accélérations de l'adversaire à telle enseigne qu'il a pris le dessus pendant les trois quarts du temps : «On connaît parfaitement comment les Constantinois jouent et c'est à partir de cette donnée qu'on a agi. Nous avons fortement marqué notre présence devant notre adversaire et malheureusement pour nous, nous avons eu des problèmes à la finition devant les bois adverses. Il y a eu des ratages inacceptables de la part de certains de nos attaquants. A part l'excellente production du gardien Daif, ce qui me donne une grande satisfaction, c'est de constater si on continue à jouer de cette façon en dehors de nos bases, nous pourrons prétendre à l'accession sans que personne ait à redire. D'ailleurs, le fait que les supporters du CSC nous aient applaudis en dit long.» Mazar a entendu des vertes et des pas mûres Le public constantinois avait du mal à reconnaître son équipe vendredi dernier. Au fil des minutes, les supporters se sont rendu compte que sur l'aire de jeu rien n'allait et que par moments les camarades de Kemouche souffraient littéralement devant un adversaire bien en place, occupant rationnellement le terrain et jouant convenablement. Cet état de choses a tôt fait de les faire se retourner contre leur président. D'ailleurs, ce dernier a entendu des vertes et des pas mûres à partir des tribunes. En fin de rencontre, le cordon de sécurité a eu bien du mal à repousser la grande foule restée aux environs des vestiaires dans l'attente de voir le président. Un fait inhabituel cependant, ce mouvement de foule a fait annuler conférence de presse et déclarations d'après-match. La reprise pourrait être chaude Après leur énième ratage sur leur terrain de Hamlaoui, les camarades de Hamraoui hypothèquent de manière on ne peut plus évidente leurs chances de se mêler à la course à l'accession. Déjà qu'il a été mal accepté par les supporters, le nul concédé au PAC pourrait être la source d'autres problèmes à la reprise des entraînements. Tahar Aggoune