Après plusieurs semaines d'absence à cause d'une blessure à la cuisse, Rafik Halliche a effectué mardi dernier son retour sur les terrains avec le Nacional de Madère. Après plusieurs semaines d'absence à cause d'une blessure à la cuisse, Rafik Halliche a effectué mardi dernier son retour sur les terrains avec le Nacional de Madère. Un retour qui coïncide avec un événement historique puisque le Nacional a joué la première demi-finale de la Coupe du Portugal de son histoire.
Après plusieurs semaines de convalescence, vous avez enfin rejoué mardi passé lors de la deuxième mi-temps de la demi-finale aller de la Coupe du Portugal. Avez-vous eu de bonnes sensations sur le terrain ? A vrai dire, je ne suis entré que durant le dernier quart d'heure, mais vous ne pouvez pas imaginer ma joie de retrouver les terrains, après un mois de galère. Cela m'a fait énormément plaisir, car je n'aime pas rester sans jouer. Au départ, on parlait d'une blessure sans gravité, mais votre convalescence a duré quand même plusieurs semaines. Y a-t-il eu un mauvais diagnostic au départ, négligence dans les soins ou bien tout simplement une rechute ? Je crois que c'était plutôt un mauvais diagnostic. Au départ, on m'avait dit que c'était juste une élongation au niveau de la cuisse, mais je ressentais de vives douleurs pendant plusieurs jours. On m'a refait d'autres examens et on a conclu à une lésion musculaire. J'ai donc dû suivre un programme de soins et de rééducation. Voilà, entre autres, pourquoi je n'avais pas pu participer au match de l'Algérie contre le Bénin. Vous sentez-vous à présent complètement guéri ? Oui. Certes, il y a encore de petites douleurs, mais c'est normal car je viens de reprendre, après plusieurs semaines d'inactivité. La deuxième bonne nouvelle pour vous, outre votre retour sur les terrains, est la probable qualification du Nacional de Madère à la finale de la Coupe du Portugal pour la première fois de son histoire. Cela vous inspire quoi ? Beaucoup de joie et de fierté. Pour ma première saison complète au Portugal, je fais déjà partie de l'histoire du club puisqu'il a joué mardi une demi-finale de la Coupe du Portugal pour la première fois. Il reste encore un match retour le 22 avril chez nous où il faudra assurer, mais le résultat du match aller (2-2 sur le terrain de Paços de Ferreira, ndlr) nous est très favorable. Et puis, si nous passons en finale, c'est l'Europe quasi-assurée pour nous. Expliquez-vous… L'autre demi-finale oppose Porto à Estrella Amadora et Porto est largement favori. Si nous passons en finale avec Porto, nous serions qualifiés pour la Coupe de l'UEFA quel qu'en sera le résultat de la finale car Porto, leader du championnat, est assuré de jouer la Ligue des champions. Vous vous rendez compte ? Je suis à un match de la Coupe de l'UEFA, pour ma première saison ! Peut-être bien qu'il y aura mieux si Benfica, auquel vous appartenez, vous récupère l'été prochain et dispute la Ligue des champions… Ligue des champions ou Coupe de l'UEFA, l'essentiel est que, inch'Allah, je participerai à une compétition européenne la saison prochaine. On n'en est pas encore là et il faudra déjà bien négocier la demi-finale retour et espérer, dans le même temps, une qualification de Porto à la finale. Votre retour à la compétition est également une bonne nouvelle pour la sélection nationale, surtout avec l'absence de Anthar Yahia… Inch'Allah. Je me tiens à la disposition du sélectionneur et, naturellement, je me donnerai à fond face au Rwanda s'il fait appel à moi. Entretien réalisé par Farid Aït Saâda