Vincent Collet, le sélectionneur de l'équipe de France de basket, ravi de la victoire sur l'Espagne (65-52) en quart de finale de la Coupe du monde mercredi à Madrid, a appelé ses joueurs à vite se remobiliser comme le rapporte sport24 : «On se rend compte (de ce qu'on a fait, NDLR). On s'est embrassé après le match. Mais on est vite retombé parce qu'on sait comment fonctionnent ces Championnats. J'ai vu jouer la Serbie contre les Grecs et les Brésiliens, ils ont été énormes, ils montent. La règle qui veut qu'on ait du mal à battre deux fois la même équipe dans une compétition peut aussi s'appliquer à nous. Le match de vendredi sera au moins aussi dur que celui de ce soir, voire plus. Le premier match contre les Espagnols les a laissés croire que l'impossible ne pouvait pas se produire. On sait qu'impossible n'est pas français. Et ce matin, j'avais l'impression de voir le soleil d'Austerlitz quand j'ai ouvert mes rideaux dans la chambre. La première difficulté c'était que les joueurs soient convaincus. On n'avait pas le droit de faire autant d'erreurs qu'on en avait commises à Grenade. Les joueurs ont vraiment entendu ça et se sont mobilisés. Ils ont tout donné. En termes d'investissement et d'abnégation, ce match est une référence pour toujours. Je suis ravi de ce que les jeunes joueurs ont amené. Thomas (Heurtel) a fait une fin de match exceptionnelle. Rudy Gobert a été incroyable, et Joffrey (Lauvergne) avant. Rudy et Joffrey, c'est 23 rebonds à deux et une défense incroyable sur Pau Gasol.»