Un stade quasi vide, une pelouse catastrophique, selon les deux entraîneurs, une formation eulmie incapable d'enchaîner trois passes de suite et des Bleu et Blanc qui ont tout donné certes Un stade quasi vide, une pelouse catastrophique, selon les deux entraîneurs, une formation eulmie incapable d'enchaîner trois passes de suite et des Bleu et Blanc qui ont tout donné certes, mais sans pour autant pratiquer un jeu séduisant comme ce fut le cas auparavant. Ils se précipitaient à porter le danger vers la cage de l'excellent Sahraoui, et se sont contentés d'une courte, mais très précieuse, victoire au final, après trois journées sans le moindre succès, en évitant ainsi une vraie cassure dans la maison widadie… Soulagé de remporter enfin les trois points de la victoire à domicile, le coach tlemcénien, qui affirme qu'on ne peut pas parler d'un bon match vu la piètre qualité de la pelouse, salu le courage et la détermination de ses joueurs qui se donnent toujours à fond et se sacrifient malgré la situation financière alarmante. Il a annoncé à la fin de la rencontre, qu'il refusait de continuer son travail à la tête de l'équipe et qu'il quittera son poste dès la fin de la phase aller. Une nouvelle qui a eu l'effet d'une bombe à Tlemcen dans la soirée du samedi, où les amoureux du club ont regretté le probable départ de l'enfant, surtout qu'il a réussi à préserver la stabilité de la formation, en gardant les meilleurs éléments pour mener encore et toujours le WAT vers les sommets. En dépit de son acharnement, il trouve régulièrement des proches du club, qui ne cessent de lui mettre des bâtons dans les roues, pour empêcher la machine tlemcénienne à continuer sa marche vers l'avant. Bouali : «Je ne peux pas travailler dans un tel environnement» Le coach Fouad Bouali, refuse de partir brusquement, laissant l'équipe sans entraîneur pour le dernier match de la phase aller. Il assurera son engagement avec le club jusqu'à la fin de l'année 2009, avant de céder sa place, sauf en cas d'intervention rapide des autorités locales pour convaincre l'entraîneur widadi de poursuivre sa mission. La belle réponse de Benmoussa Titulaire une nouvelle fois dès le coup d'envoi, Mokhtar Benmoussa, qui n'a guère apprécié son changement face à la JSMB, provoquant même le public présent, a été, face aux Eulmis, l'un des meilleurs joueurs widadis, mais aussi l'unique buteur de la rencontre. Il répond ainsi, sur le terrain, à ses détracteurs. Il a partagé sa joie avec ses équipiers refusant de se rendre vers le public. Il montre, à sa façon, qu'il n'a pas digéré les insultes proférées régulièrement par la galerie locale. Revoilà Kheïro ! Absent dès la troisième journée lors de la réception de l'USMAn, à cause d'une vilaine blessure à la cuisse, le défenseur Kheireddine Kherris, a repris les entraînements depuis plusieurs semaines avec le groupe sans pourtant récupérer sa place sur le flanc droit de la défense. Convoqué de nouveau samedi dernier, Kherris a fait son grand retour à la 92'… Il s'est précipité avec beaucoup de détermination cherchant à préserver cette courte avance, ce qui confirme une fois de plus, tout son professionnalisme en continuant de donner le meilleur exemple au reste du groupe.
Ambiance «gamine» dans les tribunes Une fois encore, le stade de Birouana n'a pas fait le plein. Avec une affluence assez faible, composée en majorité de gamins, qui ne cessent de chambrer quelques éléments widadis, à l'instar de Djemilli… pourtant auteur, une nouvelle fois, d'une prestation remarquable. Ce qui a dégoûté les vrais supporteurs widadis, qui ont regretté l'absence totale des vrais amoureux du club pour stopper ce comportement de voyous, qui poussent les Tlemcéniens à se rendre de moins au moins au stade, depuis le début de saison. Othmane Riyad Baba Ahmed