Bernie Ecclestone, le promoteur du Championnat du monde, a d'abord présenté ses excuses d'avoir traité les équipes privées de "mendiants" lors du Grand Prix du Brésil. Il a donc accepté de réunir autour de la table les représentants des écuries indépendantes : Vijay Mallya (Force India), Gérard Lopez (Lotus) et Monisha Kaltenborn (Sauber). Le sujet brûlant est toujours celui de la distribution des revenus en F1, dans laquelle les teams en question s'estiment lésés. "J'ai clairement fait comprendre que les déclarations à l'emporte-pièce de Bernie ne faisait pas de bien à l'image de la F1, notamment pour les sponsors", a souligné Mallya. "Ces remarques étaient très arrogantes et totalement inacceptables." Lopez a précisé que les arguments ont été bruyamment évoqués : "Nous avons exprimés nos sentiments, à savoir qu'on ne peut considérer comme mendiants des gens qui ne mendient pas", observe le manager luxembourgeois. Nous nous battons pour obtenir une part équitable des recettes, actuellement disproportionnées en faveur des top teams." Monisha Kaltenborn a abondé dans ce sens : "Nous souhaitons réduire les coûts et expliquer aux fans qu'on peut avoir une bonne équipe de F1 sans dépenser 300 millions de dollars", a-t-elle expliqué. "Il faut maintenant espérer que nous serons entendus." Les négociations sur les finances de la F1 se poursuivront dans les jours qui viennent. (eurosport)