Dans l'impitoyable lutte pour le maintien, plusieurs formations jouaient leur va-tout lors de cette dernière journée. Dans l'impitoyable lutte pour le maintien, plusieurs formations jouaient leur va-tout lors de cette dernière journée. Pour les gars du CRB Tizi-Ouzou, l'affaire était on ne peut plus délicate puisqu'il leur fallait à tout prix vaincre le leader akboucien chez lui pour éviter d'être suspendu à ce que pouvait faire Cheurfa N'Bahloul chez la JS Ighil Ouazzoug. Au stade Benallouache de Béjaïa, les Olympiens de la banlieue d'Azazga ont réussi un sauvetage miraculeux, un véritable scénario hitchcockien. Qu'on en juge : à Akbou, même menés au score, les jeunes du CRBTO étaient, jusqu'à moins d'un quart d'heure de la fin des matches, sauvés, bien qu'étant menés au score. Mieux, tout le banc tizi-ouzien était aux anges au moment où l'équipe venait d'égaliser face au futur champion, un but quelque peu venu du ciel. Puis, au moment où l'on annonçait le but victorieux inscrit sur penalty par l'OCA, il fallait être présent à Akbou pour comprendre la grande tristesse, l'immense désillusion des Communards qui, en l'espace de quelques secondes ont vécu des moments d'euphorie pour ensuite s'effondrer sur la pelouse de l'OPOD lorsqu'ils apprirent le score final de Béjaïa (JSIO – OCA 0-1). Que c'est dur d'accepter un tel verdict, eux qui, il n'y a pas si longtemps, bousculaient les grosses pointures de ce groupe. Quant à l'OCA, certes ce succès lui a permis de sauver sa saison, mais il devra revoir le film de ce parcours qui lui a valu un miraculeux sauvetage d'une seconde relégation de suite, après celle de la saison dernière. Quant aux Sudistes de Draâ El Mizan, ce n'est pas le baroud d'honneur qu'ils se sont offert aux dépens du CRB Kherrata qui a dû leur faire oublier un parcours largement en deçà de ce qui était attendu d'eux.