L'Américain Lance Armstrong ne doit pas compter sur la réduction de sa suspension à vie pour dopage. Tel est la position de David Howman, le directeur-général de l'Agence Mondiale Antidopage, publiée dans une interview avec l'Associated Press. Armstrong a témoigné devant la commission indépendante de réforme du cyclisme CIRC (Cycling Independent Reform Commission), qui a publié son rapport sur le dopage dans le cyclisme, mais son témoignage est selon Howman «insuffisant» et intervient «trop tard». «Il a attendu que l'UCI crée une commission indépendante pour témoigner. Il avait auparavant de nombreuses occasions de témoigner. Il aurait pu s'asseoir avec nous, l'AMA, avec l'USADA. Mais il ne nous a donné aucune information. Pourquoi ne l'at-il pas fait, je l'ignore. Maintenant c'est trop tard. Il ne répond pas aux conditions pour obtenir une réduction de peine.» Howman estime, comme le président de l'UCI Brian Cookson, qu'il est préférable qu'Armstrong ne soit pas présent cet été en France. Il voulait en marge de la Grande Boucle disputer une course de bienfaisance. Afin de réunir de l'argent dans le lutte conte le cancer, Armstrong aurait parcouru plusieurs étapes du Tour un jour avant les coureurs. «Tout à fait inapproprié», a jugé Cookson qui est soutenu par l'homme-fort de l'AMA, David. «Je pense qu'il y aurait davantage d'attention à ce qu'il fait et c'est un peu regrettable.»