L'écurie Lotus, sous la menace d'une liquidation judiciaire à cause de ses dettes, s'est vu accorder dix semaines de sursis, le jour même de l'annonce de son rachat possible par Renault, selon une décision de la haute cour de justice de Londres lundi. En décalant la prochaine audition au 7 décembre, le juge Colin Birss a expliqué que le plus important était de faciliter la future transaction. Cette décision souhaitée par l'écurie a été acceptée contre la promesse d'un versement de 3,6 millions d'euros cette semaine à l'administration fiscale britannique. Renault a annoncé lundi avoir signé avec Gravity Motorsports, filiale de Genii Capital, le propriétaire de l'équipe, "une lettre d'intention portant sur l'acquisition potentielle par Renault d'une participation majoritaire dans le capital de Lotus F1 Team." Des propos relayés par L'Equipe.