Selon RMC.fr, la Fédération française de football, par le biais de son président en sursis Jean-Pierre Escalettes, a annoncé hier vendredi dans un communiqué, la création d'une commission d'enquête « chargée d'établir les faits et les responsabilités dans le déroulement des événements du dimanche 20 juin à Knysna. » Ce jour là, en pleine Coupe du monde, les joueurs de l'équipe de France avaient décidé de boycotter l'entraînement à 48 heures de leur troisième match de groupe face à l'Afrique du Sud. Selon les déclarations des uns et des autres après le Mondial, cette grève votée à l'unanimité devait marquer leur mécontentement suite aux conditions de l'exclusion de Nicolas Anelka. L'attaquant français avait insulté son sélectionneur à la mi-temps du match contre le Mexique, le 17 juin. Ces propos supposés s'étaient retrouvés à la une du journal l'Equipe et avaient entraîné son renvoi deux jours plus tard. Laurent Davenas, avocat général près la Cour de Cassation, Jacques Riolacci, ancien président de la Commission de discipline de la LFP et Patrick Braouezec, président de la Fondation du Football ont été choisis pour mener les investigations. Ils disposeront « de toute latitude pour entendre, à leur initiative, ceux des membres de la délégation officielle, du staff et des joueurs de l'Equipe de France dont le témoignage leur paraîtra indispensable. » Leurs conclusions sont attendues pour « la deuxième quinzaine d'août. »