Hannachi : «Un grand monsieur nous quitte» Saâdane : «Il était comme un frère» Sa famille, ses proches ainsi que ses amis attendaient de revoir l'ex-international de la Jeunesse Sportive de Kabylie, Kamel Aouis, qui se trouvait en France depuis 3 longs mois pour se soigner. Mais voilà qu'il a rendu l'âme à l'aéroport d'Orly où il s'apprêtait à embarquer pour l'Algérie. Pour rappel, l'ancien joueur de la JSK se trouvait à l'hôpital Beaujon de Clichy (Paris). Souffrant d'une pancréatite, Aouis y était hospitalisé depuis septembre dernier, après avoir été hospitalisé à l'hôpital de Tizi Ouzou. Il faut dire que depuis qu'il était malade, ses amis, les actuels dirigeants de la JSK, à leur tête le président Hannachi, ainsi que les autres représentants d'autres clubs algériens se sont mobilisés pour que Kamel Aouis puissent bénéficier d'une prise en charge à l'étranger. Agé de 58 ans, le défunt Kamel Aouis a évolué de 1972 à 1985 au sein de la JSK et compte une quinzaine de sélections en Equipe nationale. Sept fois champion d'Algérie, il a gagné une Coupe d'Afrique des clubs champions en 1981 ainsi qu'une Super Coupe d'Afrique en 1982 avec la JSK. Il a été champion du Maghreb avec l'équipe nationale universitaire en 1975 et médaillé d'or aux Jeux africains de 1978 d'Alger. Le corps du défunt sera rapatrié une fois les formalités administratives d'usage accomplies en France. Lyès Aouiche Saâdane : «C'était un intellectuel et d'une éducation exemplaire» Lorsqu'on a appris le décès de Kamel Aouis, Rabah Saâdane se trouvait à quelques mètres de nous et s'apprêtait à rejoindre sa chambre d'hôtel. En lui apprenant à notre tour cette grande perte, le sélectionneur national était tout retourné et l'émotion était visible sur son visage. «Je suis très peiné d'apprendre le décès de mon ami Kamel Aouis. C'est avec un immense regret que j'apprends cette triste nouvelle. J'étais allé le voir à Paris peu avant le match du Caire, parce que c'était un ami que j'estimais énormément. Il y avait une grande amitié entre nous», nous a-t-il confié les larmes aux yeux avant de poursuivre. «J'étais allé le voir à Paris avant le match du Caire» «Aouis était un intellectuel que j'appréciais aussi bien sur le terrain qu'en dehors. On s'était croisés à plusieurs reprises en tant que joueurs. Il était exemplaire aussi bien comme joueur ou dirigeant de la JSK. C'était un homme de grande éducation, très gentil et toujours souriant. Je l'estimais vraiment beaucoup. Franchement, ça me fait énormément de peine. C'est une grande perte pour nous tous. Allah yerrahmou wayouessaâ âlih. Je suis encore plus triste pour sa famille à laquelle j'adresse mes plus sincères condoléances», a ajouté Saâdane avec beaucoup d'émotion. N. D. Moh Cherif Hannachi : «La JSK a perdu un grand homme» «La JSK vient de perdre un grand homme, c'est avec une immense tristesse que nous avons accueilli la nouvelle. C'est vraiment un coup dur ce qui vient de nous arriver. C'était un homme qui a servi et honoré la JSK pendant plusieurs années. Nous ne l'oublierons jamais, car la JSK se souviendra toujours de ses hommes.» L. F. Mouloud Iboud (ancien joueur de la JSK) : «C'est un choc» «Sincèrement, je ne peux m'exprimer, je ne sais quoi dire. Nous venons de perdre un grand homme en la personne de notre cher ami ancien coéquipier à la JSK. Kamel Aouis était comme un frère pour moi, un homme de grande valeur qui a réussi à conquérir le cœur des Kabyles. Son passage à la JSK restera gravé dans nos mémoires. Il était l'un des rares joueurs à allier le sport et les études. Il nous a été sincèrement d'un grand apport à la JSK et on ne l'oubliera jamais.» L. A. Mourad Rahmouni (JSK) : «C'est une énorme perte» Même si je n'ai pas eu la chance d'évoluer à ses côtés, j'ai connu Kamel Aouis qui était l'une des figures emblématiques de la JSK et du football national. Je suis vraiment attristé. Il nous a quittés à la fleur de l'âge, au moment où il pouvait tant donner pour le sport. C'était une personne très estimée en Kabylie. Il a passé ses plus belles années avec nous et il nous manquera beaucoup. Puisse Dieu lui accorder Sa Sainte Miséricorde et assister sa famille en cette pénible épreuve. Nous l'oublierons jamais.» L. A.