Hichem Essifi n'a pas fait partie du groupe qui était en stage à El Attaf au cours de la dernière mini-trêve, sachant qu'il a été renvoyé par Amrani qui ne voulait plus d'un joueur ayant la tête ailleurs, selon même les termes employés. Le joueur est sur le point d'être libéré et ce, bien avant la fin de la saison. Il faut rappeler que le Tunisien a été sommé de s'entraîner avec les Espoirs, une manière de le pousser vers la porte de sortie, mais il a refusé d'obtempérer, ce qui a conduit les responsables de son club employeur à accélérer la résiliation de son contrat. C'est ainsi qu'il a été invité à la table des négociations où il lui a été proposé d'encaisser la moitié de son dû en liquide et le reste sous forme de chèques de garantie, mais le Tunisien veut être régularisé rubis sur l'ongle pour rentrer chez lui. Merzougui lui a proposé la somme de 600 millions de centimes, ce qui demeure beaucoup pour un joueur qui a été entretenu pour rien. Cependant, l'attaquant tunisien veut encaisser 800 millions et récemment sa demande a été revue à la baisse. Un intermédiaire est alors intervenu entre les deux parties mais là aussi, les choses semblent trainer puisque Merzougui a campé sur sa position : «Il n'aura pas un centime de plus. 600 millions, c'est déjà beaucoup pour lui, vu qu'il n'a rien apporté au club.» En d'autres termes, un véritable bras de fer est engagé entre les deux parties mais qui prendra fin très prochainement, sachant que le club veut absolument se débarrasser d'un fardeau très lourd, sachant que Hichem Essifi ne joue pas et même quand il l'avait fait, ce n'était qu'un simple acte de présence sur le terrain. Maintenant que l'échec du recrutement de cet élément censé apporter un plus en attaque est consommé, il faut maintenant demander des explications à ceux qui l'ont fait venir, car cette opération ressemble à une véritable arnaque qu'il ne faudrait pas laisser passer sous silence.