Les deux Tunisiens sont arrivés Après avoir boycotté les entraînements depuis une semaine afin d'attirer l'attention de leurs responsables quant à leurs soucis financiers, certains joueurs auraient été convaincus par leur président de reprendre les entraînements alors que d'autres veulent du concret car ayant ras-le-bol des promesses. En contrepartie, il leur a présenté des arguments solides quant au règlement de leur situation financière le plus tôt possible, avant la reprise du championnat. Si le président Messaoudène a agi ainsi, c'est qu'il aurait eu au préalable l'assurance du wali vers qui les regards étaient tournés pour sauver ce qui peut l'être avant qu'il ne soit trop tard. D'après des informations crédibles, le premier responsable de la wilaya, qui avait suivi en direct l'émission sur les ondes de la radio locale jeudi dernier traitant du sujet, aurait décidé de tendre la main au club en octroyant une subvention importante pour dénouer la situation. Les joueurs devaient reprendre les entraînements vendredi soir mais on n'a noté que la présence de quelques joueurs espoirs. Il s'est renduau siège de la fédération Messaoudène s'est rendu hier au siège de la fédération afin de défendre la cause de son équipe qui est interdite de recrutement car étant soumise au règlement de ses dettes vis-à-vis de certains anciens joueurs qui ont eu gain de cause auprès de la commission des litiges. Ainsi, pour le président du CABBA, sa formation a réglé une partie de la dite dette évaluée à 3 milliards 200 millions de centimes et qu'il ne reste à débourser qu'1 milliard 700 millions pour se débarrasser de ce lourd fardeau qui empêche le club de procéder au recrutement durant ce mercato. «Il doit y avoir certainement une erreur administrative et nous sommes en possession des documents qui le prouve», a déclaré Messaoudène. Stage à partir de mercredi Si les joueurs reprennent comme prévu les entraînements (avant-hier soir), un mini stage de 5 jours sera programmé à Tipasa pour rattraper un tant soit peu le temps perdu. Belkheir veut changer d'air Convoqué pour renégocier son salaire à la baisse, Amine Belkheir a demandé sa lettre de libération en contrepartie de laquelle il renoncera à une partie de son dû. L'attaquant algérois est en contact avec le CSC qu'il rejoindrait probablement dans les prochains jours. Les deux Tunisiens sont arrivés Les deux Tunisiens de l'équipe, à savoir Mosrati et Essifi, sont arrivés à Bordj par route en provenance de Tunis non pas pour reprendre les entraînements, mais pour demander le versement de leur dû sachant que le mouvement de grève est le mot d'ordre de tous les joueurs. Le Camerounais s'est entraîné Le Camerounais dont avait signalé la présence à Bordj dernièrement s'est entraîné avec les quelques joueurs espoirs certainement pour entretenir sa forme. C'est Moussa Merzougui, membre du CA, qui est derrière son arrivée mais son recrutement est quasiment impossible car le club ne peut se permettre un 3e étranger vu la présence des deux Tunisiens au sein de l'effectif du CABBA. Merzougui espère la libération d'Essifi pour le remplacer par le Camerounais au cas où ce dernier arriverait à convaincre après les tests, bien sûr. Seulement, Messaoudène a affiché toute son impuissance à libérer le Tunisien bien que ce dernier n'ait rien prouvé. La preuve, il s'est contenté seulement de revoir à la baisse son salaire ce qui signifie que tout recrutement d'un étranger devient impossible. La présence d'un 3e étranger prouve tout le malaise qui ronge un club dit professionnel.