Certes, on ne peut se le cacher qu'on l'avait bel et bien à fleur d'esprit, cette forte probabilité, pour ne pas avoir à s'effaroucher ou en être surpris, maintenant qu'elle est devenue réalité. Mais, force est de reconnaître que cette manche, placée sous le signe de la confirmation pour les gentils et celui de la revanche pour les têtus, nous tombe un peu trop tôt sur la tête qu'on aurait, de loin, préféré avoir à autre chose qu'à penser à la façon de s'en débarrasser pour longtemps, voire pour de bon, de cette Egypte qui, décidément, ne fait pas que rimer avec parasite. Mais au fait, ne dit-on pas que la vengeance est un plat qui se mange froid ? Alors vite, qu'on les batte de nouveau, tant que le fer est encore chaud, reprenons le bâton de Moïse et enfonçons-le bien au fond dans la plaie avant qu'elle ne refroidisse, qu'on les guérisse enfin du syndrome d'Iblis à se croire les plus beaux et que le néant les engloutisse ces Pharaons, n'ayant de ça que le pseudo. Allez, illico presto, embarquez-les dans le dernier train, quitte à leur en inventer un qui soit en partance pour le Nil afin qu'il les charrie jusqu'au «Triangle des disparus» d'où nul n'est revenu. Apparemment c'est ce qu'il nous reste à faire pour en finir avec cette peste qui nous poursuit depuis Le Caire et nous colle comme le choléra jusqu'ici à Benguela avec ses coups bas et autres vils stratagèmes tissés en coulisses et qui nous disent combien il est plus que jamais temps d'y mettre le holà.